Bouscatel: "Je ne pense pas qu’il y ait un mal profond à Toulouse"

  • René Bouscatel, président de Toulouse, n'est pas inquiet sur la situation de son club
    René Bouscatel, président de Toulouse, n'est pas inquiet sur la situation de son club
  • Jean-René Bouscatel, en compagnie de William Servat, entraîneur des avants
    Jean-René Bouscatel, en compagnie de William Servat, entraîneur des avants
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Après un début de saison poussif, le Stade toulousain pose question. Son président Jean-Réné Bouscatel, invité de Rugby et compagnie sur Sud Radio, a avant tout cherché à rassurer.  

Deux victoires en cinq matchs, trois défaites consécutives dont une à domicile et une peu reluisante neuvième place. Le constat, s’il n’est pas flatteur, n’est pas de nature à inquiéter le président de Toulouse, Jean-René Bouscatel. "Nous sommes à la 5e journée et on ne peut pas faire le bilan d’une saison à ce jour. On pourra y voir plus clair dans quelques semaines lorsque le championnat se sera décanté. Je ne pense pas qu’il y ait un mal profond au Stade toulousain. Pour nous se pose une difficulté particulière due aux blessures, notamment en première ligne. En récupérant des joueurs nous retrouverons la voix du succès. Il y a des périodes un peu plus difficiles. Même des années où nous étions allés jusqu’au bout nous avions connu en cours de saison des moments plus compliqués comme tous les clubs".

Questionné sur la sensation de fébrilité qui flotte autour de l’équipe, Jean-René Bouscatel estime que tout est affaire confiance. "Une certaine fébrilité ? Ce n’est pas le sentiment que j’ai en vivant au quotidien avec le groupe. Tous les joueurs individuellement et collectivement ressentent qu’ils ne sont pas en période favorable et qu’il y a beaucoup de travail à faire. Il suffit d’un ou deux bons résultats et la machine repart. Les gens sont habitués à nous voir en haut du classement et dès lors qu’il y a un moment difficile ils s’inquiètent mais je voudrais les rassurer, nous savons où nous voulons aller et il n’y a pas de mauvais chemin pour celui qui sait où il veut aller".

Les instances n’ont pas l’air pressées de faire avancer cette affaire…

Le Stade toulousain est depuis toujours un grand pourvoyeur de l’équipe de France. Ce qui était une fierté à l’époque du rugby amateur s’est petit à petit transformé en fardeau. Régulièrement privé de ses meilleurs éléments le Stade n’a plus guère de marge de manœuvre face à ses concurrents. Une situation exacerbée en année de Coupe du monde. "Une année de Coupe du monde, c’est toujours difficile. La pression du staff de l’équipe de France, la pression des médias est plus forte sur les joueurs et peut-être qu’au moins inconsciemment ils peuvent en être un peu perturbés mais ça on s’y attendait. C’est vrai qu’il y aussi une pression supplémentaire cette année avec une gestion ahurissante que nous devons avoir avec nos internationaux. Six joueurs sont limités à 30 matchs, dont onze matchs internationaux: c’est-à-dire qu’un joueur qui jouerai la Coupe d’Europe et les matchs internationaux ne pourrait jouer que la moitié des rencontres du Top 14, ce qui pose un réel problème au staff pour organiser les roulements et le management. Nous contestons la convention et nous avons engagé une procédure devant le Conseil d’Etat. Nous attendons que la LNR et la FFR aient déposé leur mémoire au Conseil d’Etat pour comparaître. Mais les instances n’ont pas l’air pressées de faire avancer cette affaire…", a-t-il conclu sur Sud Radio.

Jean-René Bouscatel, en compagnie de William Servat, entraîneur des avants
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