Clermont - Paris devrait être un feu d'artifice offensif, les chiffres le disent

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Double-finalistes cette saison entre la Champions Cup et le Top 14, les joueurs auvergnats espèrent ne pas réussir un doublé malheureux en ne remportant aucune des deux finales. Ils éviteraient ainsi d’égaler… le Stade français 2005. Cette saison-là, les Parisiens avaient été battus en finale de la Coupe d’Europe par Toulouse (18-12 a.p.) et en championnat contre Biarritz (37-34 a.p.). En 2012, Toulon a également chuté au moment de franchir la dernière marche en Challenge européen (contre Biarritz, 21-18) et en Top 14 (contre Toulouse, 18-12).

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Avec trois cartons rouges reçus cette saison, le Stade français domine le classement dans cette catégorie avec Toulouse. Les trois Parisiens expulsés cette saison sont : Sergio Parisse, Jonathan Danty et Morne Steyn. A Clermont, le troisième ligne Julien Bardy a été le seul exclu. Les Jaunards sont d’ailleurs plutôt sages puisqu’ils n’ont récolté que 15 cartons au total. Le deuxième meilleur bilan avec Toulon derrière Toulouse (13).

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Comme le nombre de finales de Top 14 qu’Aurelien Rougerie aura disputé à la fin du match. Le trois-quarts clermontois, arrivé au club en 1999, était des défaites de 2001, 2007, 2008 et 2009 mais aussi de la campagne victorieuse de 2010.

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Avec ses dix finales perdues, l’ASMCA est l’équipe qui a été le plus souvent battue lors de sa quête du Brennus. Malgré ses treize titres, Paris a également manqué pas mal d’occasions de garnir encore plus son armoire à trophées avec huit revers en finale. Mis à part donc Clermont, seul Perpignan (9 défaites pour 7 titres) en a perdu plus.

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Comme le nombre de joueurs présents en 2007 lors de la finale de Top 14 opposant ces deux clubs et qui sont toujours là cette année. Ils ne sont en revanche que sept à figurer sur la feuille de match ce samedi : Rougerie, James, Zirakashvili, Kayser, Arias, Parisse, Fillol. Jacquet, Malzieu, Cudmore et Rabadan étant absents. A noter que Kayser, lui, est passé de Paris à Clermont durant ce laps de temps.

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Comme le nombre d’essais inscrits lors des deux confrontations de saison régulière entre ces deux équipes. Sept au match aller (51-9 pour Clermont) et neuf au retour (40-26 pour le Stade français). Si les deux formations restent sur ce rythme-là, il y a des chances que l’on voit des essais samedi.

46

On vante souvent les mérites de la mêlée parisienne à juste titre. Les hommes de Gonzalo Quesada ont réussi à remporter quarante-six mêlées sur introduction adverse. Un vrai tour de force. Seul Oyonnax a fait mieux avec 48.

67

Voilà une statistique qui ne va pas forcément pousser les supporters parisiens à l’optimisme. Jusqu’à présent, le Stade français présente le taux de réussite au pied le plus faible du Top 14 avec 67% (si on prend en compte pénalités, transformations et drops). Il est à égalité avec le Racing-Metro. Clermont est un peu plus adroit avec 74%.

82

En touche, les deux équipes sont de niveau à peu près équivalent au niveau des stats. Les Clermontois sont devant d’une courte tête (82.7% de touches gagnées sur leurs lancers) face aux Parisiens (82,2%).

464

Si Clermont est réputé pour son jeu offensif, les Auvergnats ont encaissé seulement 464 points au cours de la phase régulière, ce qui en fait la meilleure défense du championnat. Bien loin devant son dauphin, Montpellier (516).

Lucas VOLA et Fabien POMIES