Godignon: "Toulouse, c'est une sélection d'internationaux"

  • Nicolas Godignon, l'entraîneur en chef de Brive
    Nicolas Godignon, l'entraîneur en chef de Brive
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Si les Brivistes n'ont pas perdu à domicile depuis 2009 contre les Toulousains, Nicolas Godignon, l'entraîneur en chef du CABCL, se montre prudent. D'autant plus que les Corréziens recevront Toulon dans quinze jours, un autre morceau de choix.

Nicolas, votre équipe est la plus pénalisée du Top 14 avec sept cartons jaunes reçus en deux matchs. L'indiscipline est-elle le point noir de ce début de saison du côté de Brive ?

Nicolas GODIGNON: En effet. L'indiscipline n'a été qu'un accident et ne pourra pas se répéter comme cela. Il va falloir y remédier très vite.

J'imagine que ne pas ramener un résultat positif du promu lyonnais, un des concurrents directs au maintien, est une grosse désillusion ?

N.G.: Bien sûr que c'est une désillusion de ne pas ramener de points de là-bas. Maintenant, c'est toujours difficile de jouer un promu chez lui pour son premier match à domicile. Ils n'ont pas volé leur victoire et de notre côté, on ne peut pas se satisfaire d'une défaite. A partir de là, en tant que compétiteur, cela ne fait jamais plaisir.

Trois matchs joués dont deux revers, il y a obligation urgente de prendre des points face à Toulouse ?

N.G.: Il y a toujours obligation de prendre des points. Il n'y a pas d'urgence obligatoire même si nous sommes en retard sur notre tableau de marche. Chacun a la pression du résultat et on a pu le voir dès la première journée avec des contre-performances de certaines équipes à domicile. Même chose lors de la deuxième journée. D'un week-end à un autre, les pressions s'inversent mais sont toujours présentes donc on n'est pas les seuls à avoir cette pression dans ce championnat.

Vous n'avez pas perdu à domicile contre Toulouse depuis avril 2009, de bonne augure pour le moral ?

N.G.: Cela reste des statistiques et reste anodin. Cela pourrait être le cas si les équipes n'évoluaient pas mais ce n'est pas le cas. Nous allons affronter une pléiade d'internationaux. Avant, le Stade toulousain était une sélection d'internationaux français. Maintenant, c'est une sélection d'internationaux tout court. On peut dire que nous allons avoir globalement 400 sélections sur le terrain face à nous et jouer cette équipe n'est jamais une chose facile. Toulouse reste Toulouse.

En voyant les Fidjiens Masilevu, Radikédiké, Voretamaya ou Galala et l'Australo-Tonguien Mafi, on pourrait les surnommer les "ailes du bonheur" tant il y a de qualités et de classe chez ces joueurs: votre point de vue sur eux ?

N.G.: Ils ont tous des qualités différentes. Mais on n'a pas de profil de joueur comme Nalaga. Ce sont plutôt des ailiers qui ont cette rapidité, du jus et des appuis exceptionnels. Ils n'ont pas cette puissance que peuvent avoir Nalaga (Clermont) ou Nagusa (Montpellier). Maintenant, on a des gars qui ont des qualités de vitesse indéniables mais on a aussi un garçon comme Guillaume Namy qui n'a rien à envier à nos Iliens. On peut rajouter également Gaëtan Germain qui va aussi très vite. Ce sont des éléments qui apportent chacun au groupe et la force de Brive, c'est le groupe.

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