Roux: "Contre Brive, on s’attend à un gros combat devant"

  • Anthony Roux, pilier du Lou
    Anthony Roux, pilier du Lou
Publié le Mis à jour
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Conscient des lacunes de Lyon en mêlée fermée, le pilier droit Anthony Roux compte bien aider son équipe à corriger le tir avant la réception de Brive, et de son pack solide, au Matmut Stadium.

Anthony, vous pointiez déjà du doigt les faiblesses du Lou dans le secteur de la mêlée après le match à Bordeaux. Celui à Paris vous a-t-il rassuré ?

Anthony ROUX: Nous avons aussi eu du mal en mêlée contre Paris. Mais on s’y attendait parce que le Stade français a fait souffrir beaucoup de monde l’an dernier. Les Parisiens n’ont pas une petite mêlée. De notre côté, on travaille dur sur les choses à régler.

Contre Bordeaux vous êtes plutôt bons en mêlée en 1ère mi-temps avant de baisser le pied. Contre le Stade français c’était semble t-il l’inverse. Est-ce vrai ?

A.R.: Oui, c’est un peu ça. En première mi-temps contre l’UBB on récupère 2 ou 3 ballons avant que ça ne se complique pour nous. Ça a été l’inverse à Paris. Chaque mêlée est différente, c’est aussi à nous de nous adapter.

Quels sont les points précis que vous avez dû travailler cette semaine ?

A.R.: Surtout la cohésion du pack, l’entente entre les lignes. Il faut pousser ensemble, dans le même sens. Ne pas subir à l’impact mais faire subir l’impact à nos adversaires. Ce sont des détails importants à corriger.

Par contre en touche, vous avez été dominateurs contre le Stade français…

A.R.: Effectivement, c’est un secteur que l’on travaille beaucoup dans la semaine. Les joueurs qui ne sont pas dans le groupe et les jeunes nous aident énormément pour bosser ces phases de jeu. On étudie les touches adverses et le travail paie le week-end.

Le club cherche toujours un joker médical à votre poste, celui de pilier droit. Comme vivez-vous cette situation ?

A.R.: C’est le rugby professionnel, la concurrence est normale et fait avancer. La situation est la même dans tous les clubs. À moi de continuer à travailler pour jouer.

Avec la nouvelle tribune, le stade est davantage fermé. C’est bien pour l’ambiance, ça va nous pousser à aller chercher la victoire

Brive est réputée pour avoir un gros pack. Vous devez vous attendre à match difficile ?

A.R.: C’est sûr, on s’attend à un gros combat devant. Brive va être agressif et solide. En plus ils ont perdu chez eux la semaine dernière (contre Clermont, 6-21, NDLR), ils ont dû se faire remonter les bretelles cette semaine. Ils vont venir revanchards et prêts pour ce match.

Quelle est l’ambiance dans l’équipe avant ce match ?

A.R.: Le groupe vit bien, on doit lancer notre saison avec une victoire. On enregistre le retour de Bonrepaux au talonnage et Ghezal en 2e ligne. Ça va nous faire du bien. Même si on est qu’en début de saison et qu’il n’y a pas encore trop de fatigue.

Avez-vous la pression du premier match à la maison ?

A.R.: Non, ça ne s’est pas ressenti dans la semaine en tout cas. On a plus l’envie d’en découdre, de montrer ce qu’on sait faire devant notre public. Et puis avec la nouvelle tribune, le stade est davantage fermé. C’est bien pour l’ambiance, ça va nous pousser à aller chercher la victoire.

Vous aviez connu la dernière saison du Lou en Top 14 (2011-12). Avez-vous noté des différences trois ans plus tard ?

A.R.: Au sein du club, oui. L’équipe est mieux préparée, les infrastructures sont meilleures. Par exemple, on ne s’entrainait pas au même endroit il y a trois ans. Au niveau du jeu, ça va plus vite aussi. En Top 14, les ballons sortent vite, le rythme est soutenu et les erreurs se paient cash.

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