Pélissié sauve Montpellier d'une nouvelle désillusion

  • Jonathan Pélissié lors du match amical entre Montpellier et les Saracens - 25 juillet 2014
    Jonathan Pélissié lors du match amical entre Montpellier et les Saracens - 25 juillet 2014
Publié le Mis à jour
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Une pénalité de Pélissié sur la sirène a permis à Montpellier d'éviter de perdre à nouveau des points à domicile contre Grenoble (20-17), une semaine après s'être incliné face au Racing-Metro.

Le pire est évité. Mais les maux de tête risquent bien de perdurer dans les rangs cistes. Une semaine après avoir été battu par le Racing-Metro (16-19), Montpellier a bien failli connaître une nouvelle désillusion à domicile face à Grenoble. Il s'en est même fallu de très peu. Car si Alex Tulou avait concrétisé la domination de son pack pour ramener les siens à égalité en toute fin de match (17-17, 76e), Jonathan Pélissié voyait sa tentative de transformation fuir les perches. Lui, l'ancien Isérois, allait finalement se rattraper sur la sirène en ajustant la pénalité de la gagne (20-17). Après que Jonathan Wisniewski ait à son tour manqué la balle de match pour le FCG (78e)...

Si la mêlée et la touche ont répondu présentes pour éviter le naufrage, le MHR s'est montré incapable de gagner le match de la possession. Et sans ballon, difficile d'aller de l'avant et de profiter des bonnes jambes de René Ranger ou d'Anthony Tuitavake. Les Héraultais devaient donc s'en remettre à leur défense, solide à l'impact et agressive sur les extérieurs.

Et Grenoble s'est arrêté de jouer...

Mais bien qu'exemplaire de résistance, cette défense avait pourtant fini par céder devant les accélérations grenobloises. Après une domination totalement stérile en première mi-temps (9-0 pour Montpellier à la pause) , les Isérois étaient en effet parvenus à mettre du rythme au retour des vestiaires. Portés notamment par leurs "Sudistes" Rory Grice et Gio Aplon, ils forçaient une première fois le verrou tout en puissance, grâce à Albertus Buckle (55e). Puis l'intenable Alipate Ratini, danger numéro un du FCG, voyait à son tour ses efforts récompensés (9-17, 62e). Sur le banc héraultais, Fabien Galthié affichait la tête des très mauvais jours. D'autant que sur l'action de l'essai, Ranger se rendait coupable d'un plaquage à retardement qui l'envoyait dix minutes au frigo.

Mais alors que l'on croyait les Grenoblois sur orbite vers la victoire, ils allaient brusquement stopper leur élan. Laissant l'initiative à leur adversaire et se faisant à leur tour sanctionner. Les Cistes jetaient alors leurs dernières forces dans la bataille, provoquant au passage le carton jaune de Hendrik Roodt (70e), pour s'offrir le final que l'on connaît. De quoi redresser la barre sur le plan comptable à défaut de se rassurer dans le contenu. Tout l'inverse des Isérois. Car si les hommes de Fabrice Landreau viennent de glaner un deuxième point de bonus défensif en autant de déplacements, la victoire les fuit toujours en Top 14 depuis le 15 février dernier...

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