Toulon, une victoire qui va rester longtemps gravée dans les mémoires rochelaises

  • La joie de Malietoa Hingano et des Rochelais après l'essai de la victoire contre Toulon - 26 avril 2015
    La joie de Malietoa Hingano et des Rochelais après l'essai de la victoire contre Toulon - 26 avril 2015
  • Loann Goujon, le troisième ligne international de La Rochelle
    Loann Goujon, le troisième ligne international de La Rochelle
  • Les avants rochelais s'organisent pour faire avancer le ballon porté contre Toulon
    Les avants rochelais s'organisent pour faire avancer le ballon porté contre Toulon
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Confiants en leurs forces, les Maritimes doivent leur succès 32-29 contre Toulon à leur détermination. Une étape importante pour l’existence du club en Top 14 la saison prochaine.

Il y avait déjà le 31 janvier, ou le 28 mars. Il faudra y ajouter le 25 avril. En cas de maintien de La Rochelle en Top 14, en fin de saison, ces dates seront à n’en pas douter celles que retiendront les inconditionnels des joueurs Jaune et Noir. Ce succès contre Toulon est de ceux qui (vous) font découvrir qui vous êtes. Le poing et le cri rageur d’un Patrice Collazo, ou les larmes qui abondaient sur le visage de Xavier Garbajosa ne trompent pas : l’énergie déployée depuis des mois pour être au niveau consume les entraîneurs et les réactions le sont à cette hauteur.

Les Rochelais, même s’ils ne sont pas encore saufs dans ce Top 14 décidément indécis, ont pris conscience de leur valeur. De quoi mettre des certitudes dans les bagages pour les dernières étapes qui les enverront en mai à Lyon, et Bayonne avec au milieu la réception du Racing-Metro 92.

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Le bonus défensif ne leur suffisait pas

Samedi, c’est la tournure du match qui a fait battre les cœurs. Les Rochelais voulaient à tout prix la victoire, ce qui explique le choix des pénaltouches dans les ultimes instants du match. On avait confiance en nous, ça a payé, insiste le troisième ligne Loann Goujon. Le bonus était déjà acquis, il fallait aller chercher la victoire. On se dit forcément que c’est la balle de match. La sirène avait retenti. Il fallait marquer.

Loann Goujon, le troisième ligne international de La Rochelle
Loann Goujon, le troisième ligne international de La Rochelle

Un choix judicieux et couronné de succès avec l’essai du centre Malietoa Hingano, venu grappiller un ballon suite à un énième groupé pénétrant après la sirène et qui marque en casse-cou malgré un rideau de plusieurs défenseurs toulonnais. L’Australien avait déjà réalisé la même prouesse lors du match de Clermont, en janvier dernier. C’est juste un nouvel essai, dit-il. Ils sont tous importants. J’ai été suffisamment chanceux.

Un bruit asourdissant

Sorti en début de seconde mi-temps, le troisième ligne Romain Sazy a vécu ce moment au bord du terrain. C’est exceptionnel, ça délivre tout le stade. La fin de match a été stressante pour nous les remplaçants. Ce match a été complètement fou. On s’est rendu coup pour coup. Il y a eu un rythme important dès le début. En plus, c’était les premières chaleurs. Le danger venait de partout

Les avants rochelais s'organisent pour faire avancer le ballon porté contre Toulon
Les avants rochelais s'organisent pour faire avancer le ballon porté contre Toulon

Obligés de se réunir pour les annonces avant les touches, en raison du stade qui gueule, les Maritimes y ont certainement trouvé l’inspiration pour terminer le travail. Ils restent cependant mesurés après cette victoire sur le double champion d’Europe et champion de France en titre. On n’a rien gagné, rappelle le demi de mêlée Julien Audy. On va devoir continuer à cravacher

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Collazo: "Une fierté d'appartenir à ce club"

Enfin, si dans les vestiaires l’euphorie rochelaise côtoyait la déception toulonnaise, certains ont pris le temps de l’analyse. Bernard Laporte, le manager du RCT, reconnaît la qualité du travail réalisé à La Rochelle par Patrice Collazo. Patrice est en train d’imposer un nouveau style. C’est un mélange de technicien pointilleux et d’affectif , confie l’ancien sélectionneur du XV de France.

L’affectif, et l’attachement au maillot sont des valeurs chères à l’ancien pilier afin d’exister en tant que club. Contre Toulon, je n’ai pas vu de Néo-Zélandais, de Samoan ou d’Australien, termine Patrice Collazo. J’ai vu des mecs qui savent ce que c’est que de mettre le maillot du Stade rochelais. Le poids, les attentes, l’ampleur de la tache. Il y a une fierté d’appartenir à ce club.

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