Oyonnax a quasiment assuré son maintien dans l'Elite... en attendant mieux ?

  • Antoine Tichit (Oyonnax) - Janvier 2015
    Antoine Tichit (Oyonnax) - Janvier 2015
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Oyonnax a vraiment été solide à domicile pour prendre la mesure de pales Brivistes (24-3). L'USO, avec 49 points, a presque assuré son maintien en Top 14.

L’US Oyonnax est plus que jamais en lutte pour accéder au Top 6 du championnat, en triomphant en seconde période d’une pale équipe de Brive, sur le score de 24-3. Les Haut-Bugistes ont fait la différence en début de seconde période pour obtenir un succès logique. Avec cette victoire non bonifiée, Oyonnax maintient la pression sur Grenoble, Toulouse et l’UBB dans la course aux phases finales de fin de saison. Brive pour sa part repart bredouille de ce déplacement après avoir bien résisté en première période. Avec cette défaite à zéro point, Brive, désormais 12e, reste sous la menace des relégables en bas de classement.

Comme attendu, c’est une première mi-temps particulièrement âpre que les deux équipes ont proposée au public de Charles-Mathon. Oyonnax prenait tout de suite l’initiative du jeu et décidait de ne concéder aucun bout de terrain à des Brivistes timorés. Les mêlées avaient du mal à se mettre en œuvre et Benjamin Urdapilleta profitait des fautes brivistes pour capitaliser et donner un avantage de 9 points aux siens. Oyonnax avait su se montrer pragmatique et efficace dans ce premier acte. Brive pour sa part pouvait nourrir quelques regrets. Joueurs mais maladroits, les Corréziens ne parvenaient pas à convertir leurs opportunités, et Gaëtan Germain manquait ses deux tentatives de buts. A force de se montrer inefficaces, les Coujoux manquait même de se faire punir sur une action en contre. Boussès trouvait un intervalle dans la défense adverse, mais Maafu commettait une faute en reprise d’appui avant d’aplatir dans l’embut. C’est fort logiquement que Monsieur Berdos, l’arbitre de la rencontre, refusait l’essai juste avant le terme du premier acte. Oyonnax rentrait néanmoins aux vestiaires avec un avantage de 9-0.

Oyonnax une nouvelle fois intraitable dans son stade !

Les joueurs de Christophe Urios revenaient dans les mêmes dispositions en début de seconde période, et continuaient de malmener leur adversaire du jour. En donnant plus de vitesse à leur jeu, les Oyonnaxiens débordaient peu à peu la défense corrézienne et donnaient un peu plus d’ampleur au score avec une nouvelle pénalité d’Urdapilleta. L’avance au score semblant suffisante, Oyonnax se lançait dans le jeu au large, dans le sillage d’un excellent Silvère Tian. A la 52e minute, l’ailier ivoirien trouvait enfin l’ouverture sur un bras cassé rapidement joué dans les 22 mètres. Après avoir créé un point de fixation aux 5 mètres, les "Oyomen" envoyaient le jeu sur l’aile, pour servir finalement Tian en bout de ligne. Silvère Tian inscrivait le premier essai de la rencontre et libérait définitivement ses partenaires (17-3). Les hommes de l’Ain décidaient alors de récompenser leur fidèle public en continuant sur le même rythme, pour inscrire un second essai sur un ballon récupéré. Urdapilleta récupérait le ballon dans les 22 mètres avant de servir Cibray. Le demi de mêlée trouvait Will Power pour relais. La suite était un copié-collé du premier essai avec un jeu au large pour Silvère Tian. L’ancien Agenais profitait de l’occasion pour s’offrir un doublé dans cette rencontre à la 63e minute.

Il restait alors un bon quart d’heure aux "Oyomen" pour tenter d’inscrire l’essai du bonus. Deux occasions franches seront manquées dans les dix dernières minutes de la rencontre. Avec la sortie sur carton jaune de Shvelidze et Du Preez, les deux équipes finissaient la rencontre à 14. Mais le score n’évoluait plus, et Oyonnax remportait un nouveau succès dans son antre de Charles-Mathon. Avec toujours la même volonté d’avancer sans cesse, et une pression énorme sur les fondamentaux, Oyonnax entretient son rêve d’accéder au Top 6. Mais au-delà de cet objectif, les joueurs de Christophe Urios ont surtout fait un très grand pas vers un maintien serein. Brive rentre bredouille de ce déplacement et devra se remobiliser avant la réception vitale de Lyon la semaine prochaine.

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