Dynamique, gestion, état d'esprit... Les trois raisons du bel élan rochelais

  • Nicolas Djebailli et l'ensemble du groupe rochelais - Mars 2015
    Nicolas Djebailli et l'ensemble du groupe rochelais - Mars 2015
  • Julien Audy, demi de mêlée de La Rochelle
    Julien Audy, demi de mêlée de La Rochelle
Publié le
Partager :

Avant la réception d’Oyonnax capitale pour le maintien, les Rochelais sont revenus sur leur regain de forme visible depuis janvier, notamment à l’extérieur.

L’arrivée du printemps et des hirondelles n’est pas la raison au bel élan actuel des Rochelais. Les Maritimes ont pris 11 points lors des quatre derniers matchs, dont lors de deux rencontres à l’extérieur, Toulouse et Montpellier. Du jamais vu depuis le 15 août 2014 et le lancement de la saison de Top 14. Une bonne et belle 'dynamique" s’est installée, pour reprendre le mot usité. L’entraîneur en chef Patrice Collazo, lui, date cette bonification au match au Racing-Metro, fin décembre. Les Rochelais avaient alors répondu au défi physique imposé par les Franciliens. Défaits 27-8, les Maritimes avaient privé les Ciel et Blanc d’un point de bonus après un essai de Jean-Pascal Barraque, en toute fin de match. Ce côté "morts de faim" n’a depuis plus quitté les plages rochelaises. Ce gain de forme peut s'expliquer en trois actes:

  • L’état d’esprit a changé

Au bord de l’Atlantique, on a pris l’épaisseur du Top 14. On a trouvé les clés du camion pour aller chercher des points hors des bases. C’est vrai, acquiesce le pilier Benoît Bourrust. Le problème, c’est qu’on a mis du temps à le faire. Certaines équipes le font depuis le début de la saison. Nous, depuis janvier. On se compliquait la vie. On revenait des déplacements avec beaucoup de points encaissés. On s’est dit qu’on avait aussi notre chance de revenir avec des points. Un point, deux points, ou quatre points, si on peut… Sur le nul de samedi dernier à Montpellier (15-15), l’ailier australien Alofa Alofa, dont l’avenir sera rochelais au moins jusqu’en 2016, a des déclarations qui montrent cet état d’esprit engagé, beaucoup moins timoré. On a été costaud en seconde mi-temps. J’étais confiant pour la victoire mais une erreur nous prive du succès en toute fin de match. J’étais déçu mais deux points, c’est mieux que rien.

  • La dynamique positive

Cette semaine, alors qu’on évoquait la venue d’Oyonnax, ce samedi, on a rapidement abordé la bonne dynamique en cours. Le match aller (défaite 37-9, ndlr), ce n’était pas le "La Rochelle" de maintenant, glisse le demi de mêlée Julien Audy. On est dans une dynamique positive, que ce soit dans l’état d’esprit ou les intentions de jeu. Cette confiance est venue avec les points gagnés à la maison et à l’extérieur. Mais il ne faut pas être trop confiant car il suffit que ça ne se passe pas bien ce week-end… On sait qu’on progresse mais on reste humble. On travaille aussi mieux aux entraînements. On est tous bien concentré pour notre objectif qui est le maintien. Confiance il y a mais il faut toujours travailler, et encore travaillerOn progresse chaque semaine, souligne quant à lui Alofa Alofa.

  • Une meilleure gestion

Julien Audy, dévoué devant les médias, ne manque pas sa cible pour expliquer ce qui va de mieux en mieux au sein de l’équipe. On gère un peu mieux notre rugby, dit-il. De fait, on appréhende mieux les matchs, la pression. Il y a de plus en plus de certitudes et on est davantage solidaire entre nous. C’est vraiment ça l’état d’esprit chez les avants comme pour les trois-quarts. On essaie de trouver un collectif assez fort. Il y a des relais dans l’équipe qui prennent sur eux la pression. On n’essaie de ne pas trop en parler (de l’enjeu, ndlr) et de continuer notre petite vie dans le positif.

Julien Audy, demi de mêlée de La Rochelle
Julien Audy, demi de mêlée de La Rochelle
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?