Toulon est toujours autant affamé

  • Drew Mitchell et Toulon s'imposent à Bayonne (29-15)
    Drew Mitchell et Toulon s'imposent à Bayonne (29-15)
Publié le Mis à jour
Partager :

Bien plus puissant que Bayonne, Toulon, champion de France en titre, n'a jamais tremblé pour s'imposer à Jean-Dauger (29-15) et montre qu'il n'est pas rassasié.

Était-ce le bon moment pour affronter l’ogre toulonnais ? C’est ce que devaient se dire les Bayonnais pour se donner des forces supplémentaires à l’amorce de cette première montagne à franchir. Mais cela n’a pas suffit. Car, si les Toulonnais ont repris un mois plus tard que leurs adversaires du soir, on n’a pas vraiment senti de retard à l’allumage de la part des Champions de France en titre, qui s’adjugent une première victoire (15-29) déjà pleine de maitrise et ponctuée par deux essais. Bien sûr, on n’a pas encore vu le grand Toulon de la fin de saison dernière. Mais ce Toulon-là a su construire patiemment sa victoire.

En première période, les coéquipiers du capitaine Carl Hayman ont rapidement mis la main sur le ballon et contraint les Bayonnais à commettre de nombreuses fautes (huit pénalités contre à la pause, dont trois en mêlée fermée). Dominés en mêlée donc, privés de munitions, les joueurs de l’Aviron ont néanmoins fait preuve de réalisme pour concrétiser chaque incursion dans les 40 mètres adverses. D’où le score de parité à la pause (12-12).

Toulon creuse l’écart en huit minutes

La deuxième période est repartie sur une domination varoise toujours aussi incontestable, et le carton jaune infligé au pilier droit bayonnais Gert Muller fut le détonateur de la prise de pouvoir du RCT. Pendant ces dix minutes à quinze contre quatorze, les Toulonnais ont appuyé sur l’accélérateur, inscrivant deux essais (Bastareaud 50e, David Smith 57e) et prenant définitivement le large au tableau d’affichage (15-29). Ils nourriront peut-être un regret, celui de ne pas avoir décroché le bonus offensif dans une fin de rencontre à l’avantage des Basques. Mais l’essentiel était bien de reprendre cette saison comme la dernière s’était terminée: par une victoire. On a aussi pu constater que leur défense était toujours aussi imperméable (aucun essai encaissé) et la conquête directe un secteur toujours aussi maitrisé.

Les Bayonnais, de leur côté, n’auront pas grand-chose à regretter et cette défaite face à l’un des cadors du championnat ne peut être vécue comme une véritable désillusion. En revanche, la réception d’Oyonnax, samedi prochain (18h30), revêtira déjà une importance beaucoup plus prononcée.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?