Toulon, un dernier effort avant la trêve

  • Jean-Charles Orioli (Toulon)
    Jean-Charles Orioli (Toulon)
  • Le manager toulonnais Bernard Laporte. Septembre 2014
    Le manager toulonnais Bernard Laporte. Septembre 2014
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Toulon termine son mois de janvier par la réception de Bayonne, ce vendredi soir. Après des matchs intenses en Coupe d'Europe, le RCT n'a pas le droit de se relâcher avant la trêve au risque de voir les deux premières places s'éloigner.

Toulon veut son quatre à la suite. En début de mois, Bernard Laporte présentait les quatre matchs de janvier (Le Racing, Ulster, Llanelli et Bayonne) comme décisifs pour la suite de la saison du RCT. Jusqu'alors, les Toulonnais ont répondu présents avec trois victoires et un quart de finale de Coupe d'Europe à disputer à domicile en prime. Reste maintenant à gravir la dernière marche, avant une trêve de 20 jours. Sur le papier, la rencontre de vendredi face à Bayonne, qui plus est à Mayol, n'est pas l'échéance la plus compliquée de la série.

Et c'est peut-être là le danger. Il y a toujours un risque de relâchement, admet Juan Martin Fernandez Lobbe. L'argentin précise ses propos: La Coupe d'Europe prend beaucoup d'énergie notamment sur le plan mental. Mais on a parlé de faire un quatre sur quatre en janvier, c'est important pour la suite. Cet objectif doit nous permettre d'avoir la même intensité que lors des matchs précédents. Pour éviter la décompression, le staff toulonnais s'appuie également sur un groupe remanié, en partie en raison de l'absence des internationaux. Ainsi, Chilachava, Mikautadze, Yobo ou encore D. Smith et Cortese sont de retour. Toulon pourra également compter sur Hernandez, qui n'était pas qualifié en Coupe d'Europe. Du sang neuf et des joueurs revanchards.

Le manager toulonnais Bernard Laporte. Septembre 2014
Le manager toulonnais Bernard Laporte. Septembre 2014

Laporte: "Quand on met un maillot de rugby, on ne regarde pas contre qui on joue"

Dans nos têtes, c'est un match important. Il faut se repositionner en championnat, car on est que troisième. On se doit de gagner à la maison, détaille Bernard Laporte. Le manager toulonnais réfute cependant l'idée de match piège: On est professionnel. Si l'on parle de piège, cela voudrait dire que l'on n'a pas de respect pour Bayonne et qu'on se prendrait pour d'autres. Quand on met un maillot de rugby, on ne regarde pas contre qui on joue. On se doit de s'engager et de se donner. C'est ce que j'avais reproché à mes joueurs à la mi-temps de Lyon.

Toulon, qui a déjà perdu sur sa pelouse cette saison, ne peut pas se permettre un nouveau faux pas, au risque de voir les deux premières places s'éloigner. On verra si janvier est un bon mois si on gagne vendredi. Perdre à domicile est inacceptable, explique Jean-Charles Orioli. Pour cela, les avants du RCT auront un rôle primordial. Bayonne a une très bonne mêlée. Ils ont construit de nombreux matchs sur ça. On a eu la chance de les prendre au premier match, mais après ils ont vite redressé la barre, analyse le talonneur. S'ils veulent s'offrir quelques jours de repos, avant d'affronter les Sharks jeudi prochain, les Toulonnais savent quoi faire.

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