Face à Toulouse, le CO va jouer sa survie en Top 14

Après la défaite contre le Stade français, on avait quinze jours pour préparer le match contre le Stade toulousain en jouant deux équipes de très haut niveau . Le message a été répété en boucle tout au long de la quinzaine européenne par le staff et les joueurs castrais. Sauf que voilà, les deux exercices grandeurs nature au Leinster (50-8) et à Pierre-Antoine contre les Harlequins (19-47) pour préparer la réception capitale ce samedi (20h45) contre le Stade toulousain ne se sont pas forcément avérés concluants. On a pris cent points en deux matches. Avec le Stade français en plus, on est dans une bonne moyenne, ironise le trois-quarts centre Romain Cabannes. On ne s’est pas bien préparé du tout. On a entrevu du positif parce qu’on a produit un peu de jeu mais on peut se rendre compte qu’aujourd’hui, ce n’est pas le fait de produire du jeu qui va nous faire gagner des matches. On est en hiver et les conditions sont dantesques. On est assez friables en défense donc il faut avant tout penser à être propre sur notre conquête et sur les fondamentaux de notre sport pour espérer quelque chose. La préparation a été très mauvaise.

Cabannes: "Marquer trois essais ne sert pas à grand-chose si on prend cinquante points à tous les voyages"

On a l’impression de faire beaucoup d’efforts sur le terrain et à chaque fois, on prend cinquante grains. Il n’y a aucune sérénité ni aucune certitude. On a voulu se réconforter dans le jeu et montrer qu’on était capable de produire mais marquer trois essais ne sert pas à grand-chose si on prend cinquante points à tous les voyages, poursuit sans concession le centre tarnais. Au vu des derniers résultats et du classement du CO, treizième au classement à trois longueurs de Brive, difficile de donner tort à Romain Cabannes. On a essayé de travailler pendant ces quinze jours en sachant très bien que la coupe d’Europe était derrière nous, nuance malgré tout David Darricarrère avant de préciser que sur cette période, le CO avait pris beaucoup trop de points et qu’il faudrait particulièrement soigner ce secteur, face à une équipe comme le Stade toulousain.

Capo Ortega: "On joue la vie ou la mort"

Dans ce contexte particulier, la réception ce samedi du Stade toulousain à Pierre-Antoine prend alors une tout autre envergure pour le Castres olympique. Outre la rivalité régionale de cette affiche, c’est avant tout une partie de son avenir en Top 14 que jouera le Castres olympique face aux Toulousains à neuf journées de la fin du championnat. Ce week-end, on joue très très gros. On joue la vie ou la mort, prévient sans détours le deuxième ligne uruguayen Rodrigo Capo Ortega. À partir de maintenant, chaque match sera très important. Cela sera la vie ou la mort pour nous. Cela commence samedi avec le match contre le Stade toulousain. Tout est dit…