Bordeaux-Bègles vainqueur du duel d'ambitieux

  • Félix Le Bourhis, le centre de Bordeaux-Bègles
    Félix Le Bourhis, le centre de Bordeaux-Bègles
Publié le Mis à jour
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Face à Grenoble, autre belle surprise de la saison, Bordeaux-Bègles s'est logiquement imposée malgré une entame ratée (34-16).

Du rythme, du rythme, du rythme… Et de belles initiatives. On pouvait s’y attendre, tant les deux équipes ont la réputation d’être joueuses, mais on ne peut s’empêcher d’être agréablement surpris devant un tel volume de jeu. Si les joueurs de l’UBB ont pu être surpris dès l’entame après un essai de Thiery (1e) à la suite d’un lancer perdu, ils se sont vite remis sur pied pour faire la course en tête à partir de la 25ème minute de jeu, et ce jusqu’à la fin du match. Pour cet avant-dernier match au stade André Moga, les Bordelo-Béglais ont régalé leur public, sans pour autant parvenir à décrocher un bonus offensif malgré un succès 34 à 16.

25ème minute, le score est de 13 partout. En sortie de touche, le puissant Tuifua est servi est prend le milieu du terrain. Le demi de mêlée Yann Lesgourgues choisit de jouer le retour, et d’une belle passe lobée sert Avei. Le talonneur samoan joue bien le coup avec ses compères Madaule et Connor, omniprésents cette après-midi. Avei est servi une nouvelle fois, et inscrit un doublé. Il faudra attendre la 78ème minute du match pour voir un nouvel essai par Le Bourhis, et ce en dépit d’une orgie de jeu en première période. Cet essai de Bordeaux-Bègles, inscrit par l’intermédiaire du talonneur casqué, met en relief les velléités de jeu des joueurs de Raphaël Ibanez. Un jeu enlevé, mais pensé, basé sur des lancements de jeu originaux et très variés.

Et Beauxis assure le reste

On a beaucoup parlé de Pierre Bernard, depuis le début de la saison, mais également du retour en grâce de Lionel Beauxis, son concurrent au poste. Difficile de parler de doublure quand on assiste à ce genre de prestation. 19 points pour l’ouvreur de 29 ans, un seul échec face aux perches, mais surtout un match complet, dans le jeu au pied de déplacement mais aussi dans le jeu courant, avec des prises d’intervalles pleines de classe, et un timing toujours parfait. Dans le sillage d’un pack dominateur et d’un Yann Lesgourgues dynamique comme à son habitude, l’ouvreur international montre qu’il est encore là. Opposé à un Jonathan Wisniewski qui plane depuis la première journée, Beauxis a une nouvelle fois rappelé qu’il n’est pas fini… loin de là.

Grenoble a également beaucoup tenté. Mais avec beaucoup moins de succès. Des avants archi-dominés en mêlée, et un McLeod peu inspiré, empêchaient le jeu isérois de se mettre en place. Fabien Alexandre, d’habitude si efficace, se rendait coupable de fautes qui coûtaient cher à son équipe. Résultat, les hommes de Fabrice Landreau n’ont jamais pu faire la différence malgré quelques bonnes séquences. S’ils n’ont pas su accrocher de bonus défensif, ils sont parvenus à empêcher l’Union Bordeaux-Bègles d’inscrire un bonus offensif. A Moga, Grenoble était un ton en-dessous, mais la rencontre de cette après-midi confirme que l’UBB comme le FCG peuvent plus que jamais prétendre à une place dans les six.

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