Toulouse, cet adversaire que le Racing a adoré battre en 2014

  • Joie de Francois Van Der Merwe - Toulouse Racing Métro - 9 mai 2014
    Joie de Francois Van Der Merwe - Toulouse Racing Métro - 9 mai 2014
  • Maxime Machenaud, demi de mêlée international du Racing, face à Toulouse (septembre 2014)
    Maxime Machenaud, demi de mêlée international du Racing, face à Toulouse (septembre 2014)
Publié le Mis à jour
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Le Racing-Metro se rend dimanche à Ernest-Wallon pour défier un Stade toulousain qu’il a déjà vaincu trois fois en 2014. Sans véritable pression, les Franciliens ont tout à gagner face à un adversaire qu’ils ont déjà traumatisé cette année.

Le chiffre peut faire sourire Laurent Labit et Laurent Travers. Toulouse, ce "grand frère" qu’ils ne battaient jamais ou presque lorsqu’ils dirigeaient Castres, est le club qui leur a le mieux réussi durant l’année civile 2014. Mieux, c’est contre l’institution haut-garonnaise que le Racing avait connu un déclic au Stade de France la saison dernière. Une victoire non-bonifiée pour quelques secondes (25-5) mais qui avait fait prendre conscience aux Ciel et Blanc qu’ils étaient capables de produire autre chose que le rugby moribond de la première partie de saison.

Le point de départ d’une longue course contre le temps perdu, qui les mènera jusqu’à une cinquième place qualificative pour les play-offs et un barrage…à Ernest-Wallon contre Toulouse (16-21). Une rencontre préparée sous tension, juste après la gifle reçue à Montpellier (44-10), et qui avait accouché de l’exploit le plus retentissant du club depuis sa remontée en Top 14 en 2009 : écarter le grand Stade toulousain des demi-finales, une première depuis 20 ans. Un succès d’autant plus historique pour le président Jacky Lorenzetti qu’il s’agissait de sa première victoire en phases finales après quatre échecs consécutifs.

Maxime Machenaud, demi de mêlée international du Racing, face à Toulouse (septembre 2014)
Maxime Machenaud, demi de mêlée international du Racing, face à Toulouse (septembre 2014)

Une préparation tronquée mais des retours en perspectives

Si l’impact du succès de ce début de saison à Colombes pour le compte de la sixième journée (27-16) fut moindre que celui de mai, il a toutefois confirmé l’ascendant psychologique pris par le Racing sur le Stade toulousain. Il va revenir sur les bords de la Garonne fort de trois succès consécutifs sur la bande de Guy Novès et d’une première partie de saison positive en championnat comme en Champions Cup. Avec la quasi-certitude de rester au pire quatrième à l’issue de cette quatorzième journée.

Seul point de crispation côté francilien, la durée de mise au repos forcée des joueurs voulue par Provale, le syndicat des joueurs, durant la période de Noël, qui a réduit à peau de chagrin la préparation de la rencontre. Une "contrainte" que le co-entraîneur Laurent Labit pointe du doigt régulièrement et qui a toujours du mal à passer : C’est la gestion difficile qu’on doit avoir dans un club comme le nôtre. On connait les règles du jeu dès le départ. Même si on peut ne pas les accepter ni les comprendre, elles sont là et il faut qu’on fasse avec. C’est délicat quand on doit mener de front le Top 14 et la Champions Cup, dans une période où on a aussi des blessés . Laissées au repos samedi dernier contre La Rochelle, sans conséquence (27-8), des forces vives comme Bernard Le Roux, Juan Ihmoff, Alexandre Dumoulin, Johan Goosen ou Jamie Roberts, ne devraient cette fois pas manquer à l’appel. Sans véritable pression, si ce n’est de frapper un grand coup en haut du tableau, le Racing a seulement tout à gagner face à une équipe qui a déjà tant perdu contre lui cette année.

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