Nyanga, l'éternel perfectionniste

Par Rugbyrama
  • Le Toulousain Yannick Nyanga sonne la charge contre Montpellier - 20 décembre 2014
    Le Toulousain Yannick Nyanga sonne la charge contre Montpellier - 20 décembre 2014
  • Yannick Nyanga entouré par Damien Chouly et Wesley Fofana avant le match entre la France et l'Australie - novembre 2014
    Yannick Nyanga entouré par Damien Chouly et Wesley Fofana avant le match entre la France et l'Australie - novembre 2014
Publié le Mis à jour
Partager :

Touché aux adducteurs en début de saison, le troisième ligne de Toulouse, Yannick Nyanga, veut désormais rattraper le temps perdu, avec le Mondial en tête.

Revenu au top avec Toulouse après une blessure au plus mauvais moment, Yannick Nyanga - qui affronte ce samedi le Racing-Metro (15h05), son probable futur club - est toujours aussi intransigeant envers lui-même. Avec dans un coin de la tête la prochaine Coupe du monde. Je me sens très très bien. J'arrive à enchaîner les matchs sans blessure depuis un moment. Je me fixe des objectifs de progression avec le staff et avec moi-même et j'essaie d'être meilleur à chacune de mes sorties", confie le flanker international dans les tribunes du stade Ernest-Wallon. Le natif de Kinshasa (31 ans, 40 sélections) savoure après un début de saison gâché par une blessure aux adducteurs contractée fin septembre, juste avant le premier stage du XV de France en vue de la tournée d'automne. Il sera finalement rappelé pour le deuxième match contre l'Australie, lors duquel il jouera cinq minutes en remplacement de Bernard Le Roux, alors qu'il n'y croyait plus.

Mais cette tournée manquée reste un nouvel accroc dans une carrière internationale tumultueuse, marquée par des hauts et des bas. Les blessures d'abord comme celle qui l'a empêché de finir le dernier Tournoi des Six Nations commencé en fanfare face à l'Angleterre. Et cette traversée du désert de cinq ans, durant l'ère Lièvremont, achevée sur des larmes lors de son rappel par Philippe Saint-André contre l'Australie en novembre 2012. C'est les règles du jeu, juge-t-il, fataliste. Il y a des choses que tu contrôles et d'autres que tu ne contrôles pas. Ce que je contrôle, c'est ce que je suis capable de donner sur le terrain. Il faut s'attarder sur les éléments de la performance. Qu'est-ce qui fait que je suis bon à chaque fois que je rentre sur le terrain ? Il faut toujours répondre à ces questions. Tant qu'on le fait, il arrive souvent de belles choses, poursuit-il.

Yannick Nyanga entouré par Damien Chouly et Wesley Fofana avant le match entre la France et l'Australie - novembre 2014
Yannick Nyanga entouré par Damien Chouly et Wesley Fofana avant le match entre la France et l'Australie - novembre 2014

Mondial et Racing-Metro en 2015 ?

Ces belles choses prendront-elles la forme d'une convocation pour sa deuxième Coupe du monde, après celle de 2007, alors que le staff du XV de France fait actuellement le pari des hommes en forme ? Mais ce n'est pas maintenant, si seulement c'était la semaine prochaine..., regrette-t-il dans un sourire. J'ai des objectifs personnels qui sont dans un coin de ma tête, enchaîne-t-il, plus sérieusement, mais aujourd'hui, on n'en est pas encore à parler de l'équipe de France me concernant. La première des choses, c'est d'être toujours bon quand on fait appel à toi, être irréprochable et j'espère que cela m'amènera à reporter ce maillot-là le plus tôt possible.

D'ici la Coupe du monde, il y a une saison à finir avec le Stade toulousain, a priori la dernière. Et après deux défaites, à domicile face à Grenoble (22-25) puis à Montpellier (20-23), lors des deux dernières journées, la réception du Racing samedi est cruciale. Gagner à la maison est primordial dans la course à la qualification, alors que Toulouse pointe à la 8e place, confirme Nyanga. Mais ce match aura certainement une saveur particulière pour le troisième ligne, donné partant à la fin de la saison du côté de Colombes où il retrouverait son ami Dimitri Szarzewski, avec qui il a évolué à Béziers de 2002 à 2005. Un sujet qu'il refuse d'aborder. J'espère que Yannick nous rejoindra l'année prochaine, glisse cependant Szarzewski. C'est un joueur qui est convoité par tous les grands clubs. Aujourd'hui à Toulouse, j'ai l'opportunité de jouer et j'essaie de montrer que je mérite de porter ce maillot et partout où l'on me proposera l'opportunité de montrer ce que je vaux, je le ferai avec la même détermination, assure en écho Nyanga. Dont acte.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?