Deux mois qu'ils l'attendaient, les Rochelais tiennent leur victoire

  • Loann Goujon, le troisième ligne de La Rochelle
    Loann Goujon, le troisième ligne de La Rochelle
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Depuis le 1er novembre, les Maritimes couraient après le succès. C'est désormais chose faite après cette victoire sur Grenoble à Marcel-Deflandre (19-15).

Cela faisait deux mois qu'ils l'attendaient, alors, forcément, les Rochelais vont savourer cette victoire. Deux mois interminables depuis le succès obtenu contre Montpellier (21-15) le 1er novembre dernier (10e journée) qui ont pris fin ce dimanche contre Grenoble (19-15). Très présents dans le combat physique, les partenaires de Jason Eaton, finisseur sur le sompteux essai rochelais de près de 90 mètres (23e), ont eu le dernier mot dans une rencontre qu'ils n'ont eu de cesse d'emballer. Une victoire avec le cœur qui leur permet de sortir provisoirement de la zone rouge. Le FCG repart de son côté avec le bonus défensif.

Sur les intentions affichées ce dimanche, les Maritimes étaient loin de l'équipe en manque de résultats que le classement et les chiffres laissaient entrevoir. Dans la lignée de la prestation saluée par Patrice Collazo la semaine dernière à Colombes malgré la défaite (27-8), ils ont mis les ingrédients pour pouvoir rivaliser et mettre en difficulté le cinquième du Top 14. À l'image de Levani Botia, impressionnant de présence dans les rucks pour contester les ballons, ou d'un Jean-Pascal Barraque retrouvé au pied (17e, 67e) comme dans le jeu, le promu a fait ce qu'il fallait pour se sortir de la sinistrose.

L'essai du bout du monde des Rochelais

Bien sûr, on peut difficilement comparer l'essai marqué par Jason Eaton à celui de Jean-Luc Sadourny en 1994 contre les All Blacks. Pourtant, les Maritimes sont partis d'aussi loin, jouant rapidement une pénalité dans leurs 22 mètres et profitant du gaz de Murimurivalu pour franchir tout le terrain. On a vu plus frileux pour un club classé avant-dernier et qui joue sa survie à chaque match chez lui. Les hommes de Patrice Collazo se sont d'ailleurs montrés plusieurs fois très joueurs sur des situations semblables. Un vent de fraicheur qui a fait monter la température dans les tribunes de Marcel-Deflandre, très présent notamment pour exhorter les siens à tenir et résister aux vagues iséroises dans les dernières minutes.

Grâce à la botte de son buteur Jonathan Wisniewski (15e, 26e, 41e, 57e, 73e), parfait au pied pour ce dernier match de l'année, le FCG est toujours resté au contact et aurait même pu l'emporter avec plus de réussite. Il se consolera avec un bonus défensif qui peut valoir cher dans le haut du tableau. Place désormais à 2015 et ses bonnes résolutions, parmi lesquelles la touche, en souffrance des deux côtés ce dimanche, devra figurer en haut de la liste. Les Rochelais aborderont en tout cas le match de la peur de la semaine prochaine à Castres avec une confiance retrouvée.

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