Le Stade français a frôlé l'indigestion

Par Nicolas Sbarra
  • Waisea Vuidravuwalu, l'ailier du Stade français contre Brive - 30 novembre 2014
    Waisea Vuidravuwalu, l'ailier du Stade français contre Brive - 30 novembre 2014
Publié le Mis à jour
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Lors du match de clôture de la 12e journée, les Parisiens se sont contentés d'une victoire sans bonus, la faute à des Brivistes qui les ont bien contrés (20-17).

Le Stade français peut se dire qu’il a assuré l’essentiel. Au terme d’un match de faible qualité, les Parisiens l’ont emporté sur le fil (20-17) contre Brive, lors de la 12e journée de Top 14. Trois semaines après la dernière rencontre de championnat, la reprise a été difficile pour les deux équipes sur un terrain difficile et à un horaire particulier (12h30). Les fautes de main et pénalités ont jalonné la partie, mieux terminée par les Brivistes. Les Corréziens ont réussi à obtenir le bonus défensif et à priver leur adversaire du bonus offensif. Paris conserve tout de même sa troisième place au classement.

Les joueurs de Gonzalo Quesada ont rapidement pris les devants dans ce match. Pas en démarrant en trombe et en développant un jeu séduisant, mais grâce à un réalisme froid. Le premier essai a été marqué dès la 10e minute sur un contre et un essai personnel de Waisea Nayacalevu. Le deuxième a été réussi en profitant d’une erreur grossière d’Alfi Mafi, qui a concédé une mêlée à cinq mètres. Raphaël Lakafia et son pack ont concrétisé l’occasion (27e). Le break a été fait sur une belle action collective de Meyer Bosman, Julien Dupuy et Jérémy Sinzelle, conclue par le premier malgré une passe légèrement en-avant au début de l’offensive (34e).

La mêlée, secteur défaillant

En trois fulgurances, le bonus a été provisoirement acquis par les Parisiens. Cher payé pour des Brivistes qui ont rivalisé dans le jeu et ont montré du tranchant dans leurs offensives. Mais les initiatives ont été gâchées, soit par un en-avant, par un ballon perdu ou une pénalité concédée. La majorité d’entre elles ont été sifflées en mêlée fermée. Malgré un carton jaune sorti de chaque côté pour un première ligne dès la 20e minute, ce secteur n’a pas été stable de tout le match. En revanche, lorsque de la continuité dans le jeu a été obtenue, le danger a été davantage présent dans le camp parisien.

Paris a vécu un dernier quart d’heure bien compliqué, n’ayant pas réussi à se mettre définitivement à l’abri à cause de la faillite au pied de Jules Plisson. Le CAB a fait mal à son hôte grâce à ses mauls, régulièrement écroulés. A force, Nicolas Garrault a écopé d’un carton, laissant les siens à 14 pour la fin de match (72e). Les Corréziens ont rapidement concrétisé leur supériorité avec un essai de Louis Acosta suite à un effort collectif (74e). Si Gaëtan Germain a vécu son premier échec sur la transformation, il a ramené les siens à trois longueurs dans la foulée. Mais, à l’image du match, les imprécisions ont été trop nombreuses pour renverser la situation dans le money-time. Brive a dû se contenter d’un point qui lui donne une marge de deux longueurs sur la zone rouge. 

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