Le Stade français fait redescendre l'UBB sur terre

  • Jules Plisson tente de franchir face à Bordeaux-Bègles
    Jules Plisson tente de franchir face à Bordeaux-Bègles
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Au terme d'un match débridé à Jean-Bouin, le Stade français a empoché le bonus offensif à la dernière seconde face à l'UBB (39-22), qui restait sur deux grandes performances.

C'est en train de devenir l'un des grands classiques du Top 14. Depuis le retour des Girondins dans l'élite, les oppositions entre Stade français et UBB donnent toujours lieu à une orgie de spectacle et de points (cinquante-cinq en moyenne lors des six derniers affrontements!). Ce nouveau duel entre prétendants aux phases finales n'a pas dérogé à la règle. Soixante-et-une unités au compteur, des intentions de jeu dans tous les sens, et surtout un suspense intact puisqu'il a fallu attendre la 84e minute pour voir Zurabi Zhvania s'arracher et offrir le bonus offensif à son équipe.

Le pilier géorgien venait ainsi récompenser l'abnégation de ses partenaires, qui ont insisté bien au delà de la sirène pour reprendre leur bien. En signant un doublé (25e, 55e) qui venait s'ajouter à la réalisation de Julien Arias (49e), Waisale Nayacalevu avait en effet contribué à offrir trois essais d'avance aux joueurs de la capitale. Mais Pierre Bernard avait profité d'un petit relâchement dans la défense parisienne pour annihiler tous ces efforts (32-22, 74e).

L'UBB a failli en conquête

A ce moment, les Girondins pensaient encore pouvoir s'offrir le hold-up parfait à Jean-Bouin. Broyés en mêlée durant toute la partie et défaillants en touche pendant une heure, ils avaient pu partiellement compenser grâce à leur habituelle fougue, symbolisée par un Darly Domvo intenable pour son retour sur les pelouses du Top 14. Il en fallait cependant bien plus pour renverser un Stade français tout aussi joueur malgré la rosée tombante qui a rendu le ballon de plus en plus glissant à mesure que les minutes défilaient.

Dans cette rencontre disputée sur un rythme effréné, en témoignent les crampes de Jonathan Danty dès l'heure de jeu, les hommes de Gonzalo Quesada ont également pu s'appuyer sur la redoutable précision de Jules Plisson dans l'occupation. Mais aussi sur un jeune Nicolas Garrault précieux dans les rucks, ou encore sur un Hugh Pyle dans tous les bons coups. Si les Bordelo-Béglais ont rivalisé dans le jeu au pied, en insistant d'ailleurs dès l'entame, ils n'ont en revanche pu afficher cette fluidité qui leur avait permis de passer la barre des cinquante points lors de leurs deux dernières sorties en championnat. Les voilà sortis du podium et dépassés par leur adversaire du jour. Vivement la revanche! Surtout qu'elle sera sans doute décisive dans l'optique des phases finales. ​

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