Pour Laporte, Kockott sera Toulonnais l'an prochain

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Si le club de Castres essaye de convaincre son demi de mêlée, Rory Kockott, de rester, pour le manager de Toulon, Bernard Laporte, le joueur s’est engagé.

Alors viendra ou viendra pas à Toulon ? Difficile aujourd’hui d’affirmer avec certitude quelles couleurs va défendre le demi de mêlée sud-africain de Castres, Rory Kockott, l’an prochain. Chaque semaine qui passe, le flou s’épaissit concernant l’avenir du joueur. Pour Bernard Laporte, le manager de Toulon, la situation semble pourtant on ne peut plus claire sur le choix du numéro neuf du CO. Jeudi soir, sur RMC, il a déclaré sans détour: "Rory, je l’ai eu au téléphone hier (mercredi, NDLR). Il me dit qu’il a signé à Toulon et qu’il n’a aucune proposition de Castres. Dans sa tête, il est à Toulon. Apparemment, ce qui s’écrit ou ce qui se dit sur lui le gêne un petit peu. Ou il me ment, mais je n’en vois pas l’intérêt. Au-delà de l’indemnité de sortie, je lui ai dit de ne pas oublier qu’on était en contact avec Ruan Pienaar, le demi de mêlée sud-africain de l’Ulster, et qu’il nous avait dit oui. On était en contact avec les deux".

Seulement voilà, comme il l’a confié, le manager du RCT aurait dû faire un choix entre les deux joueurs et il a préféré le Castrais. De quoi mettre un peu plus la pression sur l’homme fort de la dernière finale du Top 14: "Rory m’a dit que s’il venait, il ne voulait pas que Pienaar vienne. J’ai dit qu’on ne pouvait pas prendre les deux, que ce n’était pas possible évidemment. Et j’ai dit à mon président que Rory Kockott, c’était mieux. Pour le moment, il n’est pas international. Et on l’aura tout le temps. Donc on a dit non à Ruan Pienaar. Je lui ai dit qu’il allait falloir qu’il assume ça. L’indemnité de sortie, c’est une chose. Mais quand tu donnes ta parole, tu donnes ta parole. C’est l’avenir d’un club dont il s’agit. Je l’ai senti assez serein". 

Laporte: "Il y a un contrat de signé"

Reste désormais que le Sud-Africain sera en fin de contrat au mois de juin et qu’il a signé un pré-contrat avec le RCT au mois d’octobre. Et Laporte de poursuivre: "Je ne veux pas le prendre en otage et je n’ai rien contre le président de Castres, Pierre-Yves Revol, que j’aime beaucoup. Mais c’est une situation qu’il faut régler. Le gamin, je l’ai senti surpris. Il me dit qu’on doit lui faire une proposition à Castres, mais qu’il ne l’a pas. Je ne vois pas pourquoi, s’il avait eue, il ne me l’aurait pas dit ! La rumeur a même parlé de 70 000 euros par mois. Ils montent où ils veulent, ce n’est pas mon souci. Il vient ou il ne vient pas. Après, ce n’est pas mon problème. Les choses sont claires, nettes et précises. Il y a un contrat de signé. Il n’est pas question de faire des surenchères".

Et Laporte de conclure: "Si c’était le cas, je serais très, très déçu. Quand on me dit que le joueur veut jouer pour l’équipe de France, il faut qu’on se pose des questions. Si c’est ça, la mentalité d’un joueur de rugby aujourd’hui, il va falloir qu’on réfléchisse à l’avenir. Moi, en 15 jours, j’ai vu deux joueurs et je suis tombé le cul par terre… J’ai pris l’avion, je suis allé les voir personnellement. Ils disaient qu’ils étaient très intéressés par nous. En réalité, ils étaient intéressés pour dire : ‘J’ai vu l’entraîneur de Toulon, il m’a proposé tant'. Alors que je n’avais rien proposé du tout ! Et derrière, les mecs signent ailleurs le lendemain. Je me dis que ça devient grave. La proposition de Mourad, c’était la moitié du club dans lequel le mec a signé !"

L'intégralité de l'article sur le site de RMC ici

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