Perpignan: Avec détermination mais sans pression

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En difficulté depuis quelques semaines, Perpignan reçoit Bayonne samedi à Aimé-Giral, un concurrent direct pour le maintien. Mais le petit point qui sépare les deux formations au classement n’est pas de nature à inquiéter les Catalans.

Parler de sérénité serait probablement un peu exagéré mais évoquer du stress ou de la tension serait pour le coup totalement hors sujet ! Certes les chiffres ne plaident pas en faveur de l’Usap, qui après le revers concédé au Stade français vient d’enregistrer sa septième défaite consécutive toutes compétitions confondues (Top14 et H Cup). Mais pas question de céder à la panique pour autant. "En Top 14 tous les matchs sont capitaux ! martèle Marc Delpoux, manager général des Catalans. Alors oui Bayonne est un concurrent direct mais ce n’est pour ça que nous avons modifié notre façon de travailler. Je n’ai pas non plus envie de parler d’esprit commando pour ce match là en particulier, depuis le début de la saison je sens les gars très concernés".

Lorsqu’il jette un coup d’œil sur les dernières prestations de ses protégés, Marc Delpoux ne peut s’empêcher de regretter le peu de points amassés au regard de l’énergie déployée: "A Castres, c’est nous qui tenons le ballon mais notre défense est passée au travers, contre Paris on est en panne de réussite au pied. Mais nous avons trop souvent du mal à aligner des performances convaincantes dans tous les secteurs. Nous savons très bien qu’il faut tout pour s’imposer". Dans ce "tout", il y a aussi les hasards du calendrier ; en effet depuis la 10e journée, l’Usap a reçu une fois et s’est déplacée quatre fois et au cours de ces cinq matchs les Catalans ont affronté Toulon, Clermont, Castres et le Stade français, soit les quatre premiers du classement ! Voilà, en partie, pourquoi l’équipe a glissé en l’espace de 5 journées de la troisième à la onzième place…

Durand: "Casser la dynamique négative"

Conscients que Bayonne n’est qu’un obstacle parmi tant d’autres, les Perpignanais affichent un état d’esprit résolument positif. "Soit on se morfond en se disant qu’on n’est pas bons, explique le demi de mêlée Nicolas Durand, soit on se révolte pour casser cette dynamique négative en étant plus concentrés, plus déterminés et plus constants". Les Perpignanais jurent donc qu’ils ont préparé ce match sans pression particulière et au final pourquoi ne pas les croire. Après tout, il ne s’agit que de la troisième journée de la phase retour.

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