Bonneval: "Nous avons pris des roustes à Bordeaux"

  • Bonneval - Stade français Clermont - 8 septembre 2013
    Bonneval - Stade français Clermont - 8 septembre 2013
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Samedi, le Stade français se déplacera en Gironde, où il affrontera l’Union-Bordeaux-Bègles pour retrouver le Top 14. A quelques jours de ce match, l’arrière parisien Hugo Bonneval affirme que son équipe aura une lourde mission: celle d’effacer de sévères défaites encaissées ces dernières années.

Le Stade français est, avec neuf joueurs retenus en sélection, l’une des équipes les plus pénalisées du championnat. Est-ce que ces nombreuses absences ont beaucoup pesé dans votre préparation ?

Hugo BONNEVAL: Bien sûr que ces absences nous pèsent. Dans les internationaux sont les joueurs qui sont au dessus du lot, qui sont décisifs dans les moments importants. Perdre des mecs comme Sergio (Parisse, N.D.L.R.) ou Pascal (Papé, N.D.L.R.), c’est dur... Vous remarquerez aussi que la plupart de nos absents évoluent dans le pack : au total, il va nous manquer un pilier gauche, un pilier droit, de deuxième ligne, un troisième ligne centre... Heureusement, notre effectif est de qualité: pour remplacer Sergio, on a David Lyons, qui est un Wallaby. Pour remplacer Pascal, nous avons Gerhard Mostert, qui compte des sélections avec les Springboks. Notre groupe est étoffé.

L’Union Bordeaux-Bègles sera elle aussi diminuée...

H.B.: Tout à fait, je pense notamment à leur talonneur Ole Avei, et leur ailier Metuisela Talebula. Ce sont deux joueurs qui sont très importants dans leur système de jeu. Mais eux aussi, ont de la réserve: sur l’autre aile, notamment, je pense à Blair Connor...

Quel regard portez-vous sur cette équipe ?

H.B.: C’est une belle équipe, qui propose un jeu séduisant et efficace. Nous en savons quelque chose, puisque cela fait deux ou trois ans que nous prenons des roustes là-bas. L’année dernière, nous n’avons même pas su ramener le point de bonus (défaite 30-22). Comme depuis le début de l’année, nous préparons ce match à l’extérieur avec du sérieux, et de l’ambition, mais nous savons que nous allons affronter une grosse équipe.

A votre image, l’UBB met beaucoup de volume dans son jeu. La capacité à ralentir les libérations adverses ne sera-il pas la clé de la rencontre ?

H.B.: Ah ! Il est certain que si Antoine Burban pouvait nous gratter quelques ballons comme il sait le faire, cela nous arrangerait pas mal, en effet !

Après ce déplacement, le Stade français recevra à trois reprises en championnat. Est-ce là un tournant de votre saison ?

H.B.: Nous ne nous projetons pas aussi loin. Après ce déplacement à Bordeaux, nous recevrons Toulon et son armada. Ensuite, il y aura surtout la Coupe d’Europe. Et même si nous ne sommes qu’en Amlin Cup, nous allons affronter les London Irish qui est une équipe anglaise sérieuse. Les Anglais vont nous livrer un combat intense, nous ne serons pas en vacances. Dès que ce match à Bordeaux sera terminé, nous basculerons directement sur Toulon, sans regarder plus loin.

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