Sempéré: "Le Stade de France est une enceinte qui donne envie"

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  • Sempéré - Stade français - 9 mars 2013
    Sempéré - Stade français - 9 mars 2013
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De retour dans le groupe parisien ce weekend après de longues semaines de blessure (il n’a pas rejoué depuis le 4 janvier à Aguilera, ndlr), Laurent Sempéré n’a rien changé à ses habitudes. Conquérant mais serein, le talonneur parisien entend bien s’imposer samedi face à Toulouse et aborder le sprint final de la phase régulière du Top 14 de la plus belle des manières.

Vous recevez Toulouse ce samedi, pour le coup d’envoi d’une grosse série de rencontres...

Laurent SEMPERE: On entame la dernière ligne droite ce weekend, nous n’allons jouer que des gros morceaux. On sait qu’il va vraiment falloir répondre présent. C’est une période de transition pour le groupe, avec le retour des internationaux et celui de nombreux blessés (Semperé, De Malmanche, Missoup, Camara,…).

Dans quel état, notamment psychologique, avez-vous retrouvé vos internationaux en début de semaine ?

L.S.: Qu’il s’agisse des internationaux ou des blessés, on ne doit pas faire trop de cas de nos états d’âme personnels. Surtout, on ne doit rien changer à notre façon de voir les choses: les objectifs restent les mêmes, on ne va pas se mettre à calculer. C’est un mois charnière, il faut absolument se remettre dans la dynamique du club. Tout le monde n’a qu’une envie: revenir au niveau et à l’état d’esprit qui étaient les nôtres avant cette période particulière.

Lors de son dernier match loin de ses bases (défaite de 2 points à Castres, ndlr), Toulouse avait rapidement mené au score pour finalement perdre le match à cause d’une mêlée dominée. C’est un secteur qui vous tient particulièrement à cœur…

L.S.: On aimerait évidemment être performants dans ce secteur face au Stade toulousain. Maintenant, on n’a pas particulièrement insisté là-dessus. On ne va pas se faire des nœuds au cerveau à cause de la mêlée.

Paris reste sur une grosse frustration à la suite du match face à Montpellier, où vous n’avez pas pris de points...

L.S.: Il n’y a pas d’esprit de revanche. On n’a pas besoin de ça, je pense qu’une affiche comme Toulouse se suffit à elle-même. C’est le premier match d’un nouveau bloc, on n’a pas besoin de repenser à Montpellier. La motivation est là.

 Nous nous efforçons de pratiquer un rugby ambitieux, c’est vrai, mais les bases du rugby -une bonne mêlée, une bonne touche- sont le point de départ de tout.

Vous attaquez une série de cinq matchs, dont trois à domicile et deux à l’extérieur. Vos principaux concurrents (Toulouse, Castres, Montpellier et le Racing) disputent pour leur part deux rencontres à la maison et trois à l’extérieur. Est-ce un avantage pour vous ?

L.S.: Vu la qualité des adversaires, je ne crois pas qu’on puisse réellement parler d’avantage. Mais c’est vrai qu’on observe un phénomène qui veut qu’en Top14, il est beaucoup plus facile de gagner chez soi. D’où est-ce que ça vient ? Je ne sais pas. Je pense que malgré le fait que nous soyons professionnels, l’affectif reste quand même prépondérant. L’explication est, je pense, psychologique.

On parle beaucoup du plan de jeu ambitieux du Stade français. Où en êtes-vous dans votre évolution avant cette dernière ligne droite ?

L.S.: Le plan de jeu est élaboré par le staff, mais les joueurs sont parties prenantes du projet. Il ne fonctionne qu’à condition que nous soyons à l’aise. Nous nous efforçons de pratiquer un rugby ambitieux, c’est vrai, mais les bases du rugby -une bonne mêlée, une bonne touche- sont le point de départ de tout. Il faut savoir passer par des choses plus simples de temps en temps.

Un match face à Toulouse devant un Stade de France qu’on annonce bien garni, qu’est-ce que cela vous inspire ?

L.S.: Cette année, c’est un peu différent, parce que nous avons Jean-Bouin, et que nous y sommes chez nous. On s’y sent bien. Il n’empêche que le Stade de France, on l’a vu à la télé pendant le Tournoi, et c’est une enceinte qui donne envie. Ça fait plaisir de voir une grosse affluence, c’est grisant et c’est rassurant pour les joueurs. Cela veut dire qu’il y a une mobilisation autour de Paris.

Sempéré - Stade français - 9 mars 2013
Sempéré - Stade français - 9 mars 2013
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