Plisson: "Le derby, c'est le genre de match que tu coches sur ton calendrier"

  • Jules Plisson - stade français - 2013
    Jules Plisson - stade français - 2013
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Au Stade français depuis les Cadets, l'ouvreur Jules Plisson connait mieux que quiconque l'importance du derby face au Racing Métro. Et il est déjà impatient.

Ressentez-vous encore de la frustration après ce match nul concédé dans les derniers instants de la rencontre face à Toulouse ?

Jules PLISSON: C’était plus de la déception que de la frustration. On a pris beaucoup de plaisir à jouer ce match, les deux équipes ont envoyé du jeu pendant 80 minutes. Il y avait un rythme effréné, de la fatigue. C’était intense. On était forcément déçus au coup de sifflet final, de n’avoir pas su tuer le match. Il y a quand même eu de bonnes choses, et notamment une belle première période où on a su tenir le ballon, jouer en avançant. Maintenant, nous sommes concentrés sur le derby de ce weekend, le match de Toulouse est derrière nous.

Parlez-nous un peu de ce derby. A-t-il une saveur particulière au-delà de l’enjeu de la qualification ?

J.P.: C’est le match le plus important de la saison. C’est un match de phase finale. Si on veut continuer à croire à une place dans les six, nous n’avons pas le choix. C’est sur ce genre de rencontre qu’on voit la solidité d’un groupe. Après, c’est vrai que l’adversaire apporte quelque chose en plus. Nous sommes plusieurs joueurs à avoir connu ces derbys avec les équipes jeunes du Stade français. C’était le genre de match que tu cochais chaque année dans ton calendrier. C’est une rencontre attendue, importante pour l’Ile de France. Personnellement, je trouve ça génial, même si j’imagine que ça n’a pas la même saveur que le derby basque. Mais nous sommes avant tout professionnels, et notre but, c’est de se qualifier, point. Le Racing, avant d’être notre voisin, est un concurrent direct au classement.

Un match aussi crucial, c’est bien souvent un match qu’on joue pour ne pas perdre…

J.P.: L’enjeu ne doit pas l’emporter sur l’envie de jouer. Il faut qu’on reste ambitieux, qu’on soit fidèles à nos principes. Nous avons tous tellement envie de le jouer ce match… il ne faut pas fermer le jeu. Je souhaite que tout le monde aille dans le même sens, que tout le monde prenne du plaisir.

 Ça me ferait vraiment chier de passer toute la saison dans les six pour finalement ne pas se qualifier.

Votre sentiment sur votre adversaire, le Racing ?

J.P.: C’est une super équipe, qui plus est en confiance. Leurs derniers résultats sont bons, il va falloir casser cette dynamique. Ils ont une super défense, à nous de les mettre en difficulté.

Vous retrouvez Jean-Bouin, où vous êtes invaincus cette saison...

J.P.: Et on va tout faire pour le rester ! Au Stade de France, tu ne te sens pas vraiment chez toi. Jean-Bouin, nous y avons déjà vécu des moments très forts, avec un soutien de tous les instants dans les tribunes. C’est chez nous, et j’espère que le stade sera archi plein.

On vous sent très impatient d’en découdre…

J.P.: Vous savez, il nous reste quatre matchs à jouer. Il faut à tout prix battre le Racing et Bordeaux, deux belles équipes, à domicile. Le match à Bayonne, qui lutte pour le maintien, sera évidemment très compliqué. Et le dernier, à Toulon, peut-être encore plus. Alors oui, on dit qu’on prend les matchs les uns après les autres. Mais si près de la fin… Honnêtement, on nourrit de belles ambitions. J’ai l’impression qu’on a un groupe de qualité capable de faire de belles choses. On veut avancer tous ensemble. On mérite de se qualifier. Ça me ferait vraiment chier de passer toute la saison dans les six pour finalement ne pas se qualifier.

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