Le Racing-Metro: L'art de la positive attitude

Le président du Racing, Jacky Lorenzetti, présent à Aguilera, a quitté le vestiaire calmement samedi soir, visage serein, sans colère. Pourtant, son équipe venait de chuter sur la pelouse de la lanterne rouge du Top 14. Là où des conccurrents ont su s'imposer avant eux. Un revers 9 à 6 qui fait reculer le club francilien à la neuvième place du classement. malgré cela, les joueurs de Laurent Travers et Laurent Labit, à l'image de leur président, n'avaient pas le masque au moment de quitter le Pays basque. Le troisième ligne aile Antoine Battut, par exemple, cherchait à relativiser le résultat: "Les conditions étaient difficiles, les Biarrots ont été plus réalistes, je n’ai pas grand chose à raconter sur ce match. Les deux équipes espéraient le rebond pour pouvoir jouer. Ça se jouait à pile ou face, utiliser le ballon était tellement difficile, il n'y avait rien à faire, c'était la pièce".

Travers: "Les joueurs ont appliqué la stratégie"

Jonathan Wisniewski, qui effectuait son retour à la compétition, était sur la même longueur d'onde que Battut : "C'est frustrant. Ce n'est pas que ça se joue à rien mais plutôt qu'il n'y avait rien à faire dans ces conditions. Les coachs ne peuvent pas être totalements négatifs après une telle rencontre". Effectivement, Laurent Travers se forçait à sourire au moment de répondre de cette issue forcément handicapante pour la suite de la saison: " Les joueurs ont appliqué la stratégie qu'il fallait et ils ont été présents dans le combat comme il fallait, mais les Biarrots ont su être plus réalistes". Un recul obligatoire en raison du déluge même si le centre Henry Chavancy avouait que le Racing-Metro ne pouvait pas se satisfaire d'un tel résultat: "Il n'y a pas d'analyse à faire après un match dans ces conditions même si la déception est bien réelle".

Battut : "Ne pas se prendre la tête"

Au moment de s'envoler pour une semaine à Hong-Kong pour un stage avant un match amical face à Toulouse, Antoine Battut ne voulait en tout cas pas que ce résultat balaye la bonne prestation face au Stade français la semaine précédente: "Il ne faut pas se prendre la tête avec une partie comme celle-là. Je crois d'ailleurs que l'équipe a bien réagi car nous avons fini très fort en étant dans le camp de Biarritz". Il n'a manqué qu'une pénalité pour limiter les dégâts mais personne n'accablait l'arrière Benjamin Dambielle. Désigné buteur pour la première fois de la saison, il voyait ses deux dernières tentatives freinées par le vent.