Djebaïli: "Nous voulons rendre au public ce qu’il nous donne"

  • Nicolas Djebaïli prend un ballon en touche - La Rochelle - 2010
    Nicolas Djebaïli prend un ballon en touche - La Rochelle - 2010
  • Nicolas Djebaïli à la lutte avec Lisiate Fa'aoso dans les airs - Agen La Rochelle - 15 avril 2011
    Nicolas Djebaïli à la lutte avec Lisiate Fa'aoso dans les airs - Agen La Rochelle - 15 avril 2011
Publié le Mis à jour
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Avec la retraite en mai dernier - après la montée en Top 14 - de son compère Franck Jacob, Nicolas Djebaïli, 34 ans, est le doyen des saisons passées au Stade rochelais, avec une quinzaine d’années sous le maillot Jaune et Noir. Désormais, il compte faire plaisir aux supporters cette saison. Entretien.

Quel sentiment gardez-vous de votre fin de saison 2013-14 et de cette accession en Top 14 (après une victoire contre Agen à Bordeaux 31-22, le 25 mai, ndlr) ?

Nicolas DJEBAILI: C’est la satisfaction qui prévaut. Le sentiment d’avoir atteint l’objectif, d’avoir réussi ce que le groupe s’était fixé. C’était important, afin d’aller plus haut. Nous ne pouvions pas terminer sur une fausse note.

Ce "plus haut" justement débute dans quelques semaines. Comment s’est passée la reprise de l’entrainement fin juin ?

N.D.: C’était agréable de tous se retrouver. Nous faisons surtout du physique. La découverte des nouvelles recrues se passe bien. Nous profitons de ces moments pour créer de la complicité entre nous, afin d’installer de la cohésion, avant la reprise du championnat et du stress de la compétition.

Quels changements notables y’a-t-il entre une préparation Pro D2 où vous avez longtemps évolué et celle de Top 14 ?

N.D.: Je dirais que l’on travaille plus la partie physique. La dynamique tout comme le fonctionnement du groupe ne sont pas les mêmes non plus.

Le staff technique s’est aussi élargi…

N.D.: Tout à fait et c’est plutôt positif dans la perspective de la saison qui nous attend. Nous disposons de moyens en plus, pour nous préparer ou récupérer. Tout est fait pour nous mettre dans de bonnes conditions.

Le groupe devait être content de l’arrivée, il y a quelques jours, du deuxième ligne international néo-zélandais Jason Eaton ?

N.D.: Évidemment. Jason s’entraine cependant en décalé par rapport au groupe car il ne démarre sa préparation que maintenant. Il ne parle pas français, mais au fur et à mesure des semaines, nous allons apprendre à nous connaitre, à nous côtoyer davantage.

Cette saison dans l’élite doit être à savourer, autant sinon plus que celle que nous venons de vivre

Ces arrivées doivent renforcer la concurrence dans l’effectif…

N.D.: Je n’aime pas trop le terme de concurrence, je parle plutôt de complémentarité. Le fait d’avoir plus de monde, de ressources disponibles, c’est une bonne chose dans le rugby d’aujourd’hui. Il y aura besoin de tout le monde dès le début du championnat.

Marcel-Deflandre s’agrandit et comportera 15 000 places assises cette saison. Ce doit être une motivation supplémentaire à vos yeux…

N.D.: Oui, nous voulons rendre au public ce qu’il nous donne. Pour cette saison, le souhait est toujours que les spectateurs s’éclatent, prennent du plaisir à venir nous voir jouer. Cette saison dans l’élite doit être à savourer, autant sinon plus que celle que nous venons de vivre.

Avec ce recul de 15 ans sur l’ASR, vous devez vous rendre compte du chemin parcouru par le club…

N.D.: Mon sentiment général, c’est celui du dynamisme, avec de nouveaux projets tous les ans. Il y a déjà le stade en lui-même. Nous avons quitté le rang de petit stade de rugby pour entrer dans une nouvelle catégorie, celle des plus grands stades de France. Il s’est agrandi peu à peu. Il y a eu la réfection de la tribune Atlantique, avant la construction de celles de Port-Neuf et d’en-but. Le club grandit par étape : le budget, par exemple, évolue de cette manière. C’est très plaisant, pour nous les joueurs, de constater toutes ces évolutions car on se sent appartenir à un projet.

A titre personnel, vous êtes "l’historique du Stade" depuis la retraite de Franck Jacob. S’agit-il de votre dernière saison professionnelle ?

N.D.: Je suis en effet l’un des derniers d’une génération mais il reste aussi Cobus Grobler (le deuxième ligne sud-africain, ndlr), qui était dans le groupe lors de la saison 2010-11 en Top 14. J’aurai 35 ans en janvier prochain, c’est un âge où se pose effectivement la question de continuer ou pas. Je peux vous dire que ma décision est déjà prise. Elle peut tout de même évoluer, selon le déroulement de la saison.

Nicolas Djebaïli à la lutte avec Lisiate Fa'aoso dans les airs - Agen La Rochelle - 15 avril 2011
Nicolas Djebaïli à la lutte avec Lisiate Fa'aoso dans les airs - Agen La Rochelle - 15 avril 2011
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