Oyonnax bon élève, McAlister rayonne

Par Rugbyrama
  • Joie Oyonnax - clermont - 24 aout 2013
    Joie Oyonnax - clermont - 24 aout 2013
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En disposant de Clermont (30-19), le promu Oyonnax a frappé un gros coup dans ce Top 14. Les outsiders, eux, ont marqué le pas. Bayonne, Bordeaux-Bègles et Perpignan ont en effet déchanté ce week-end.

EN HAUSSE

Oyonnax

Après la déculottée reçue au stade Jean-Dauger, à Bayonne (39-11), les joueurs de Christophe Urios ont relevé la tête. Et de fort belle manière. En dominant le vice champion d'Europe clermontois (30-19), les promus sont parvenus à déjouer tous les pronostics. Pour leur première, dans un stade Charles-Mathon refait à neuf, les Oyonnaxiens n'ont pas fait de complexes face aux Jaunards. Bien au contraire, la conquête et la mêlée haut-bugiste se sont révélées clairement dominatrices. Le score aurait d'ailleurs pu être bien plus sévère. Complètement dépassés par les événements, les coéquipiers d'Elvis Vermeulen ont en effet été transpercés par les fulgurances oyonnaxiennes à plusieurs reprises. Par trois fois, les joueurs d'Oyonnax ont franchit la ligne en seconde mi-temps, grâce à Ursache, Denos et Cibray. Seul l'essai du premier cité a en revanche été validé par la vidéo. Avec cette victoire de prestige, les promus lancent pour de bon leur saison et démontrent qu'il ne sera pas évident de venir s'imposer à Charles Mathon cette année.

EN BAISSE

Perpignan

Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas à Perpignan. Convaincants face au champion de France en titre castrais la semaine dernière (26-23), les Sang et Or se sont finalement inclinés dans les dernières secondes face au Stade français, ce samedi (27-28). Les joueurs de l'USAP ont pourtant marqué trois fois plus d'essais que leurs adversaires du soir (3 contre 1). A la vue de ces statistiques, difficile de comprendre comment les catalans ont laissé filer cette rencontre. En face, Jules Plisson a néanmoins été fidèle à sa réputation de "sérial droppeur" avec trois réalisations, dont celle de la gagne en toute fin de match. Additionnez à cela la réussite sensationnelle de Jérôme Porical dans ses coups de pied et la recette d'une victoire inespérée à Aimé Giral est toute trouvée. Mis en difficulté en mêlée, les joueurs de Marc Delpoux se sont montrés beaucoup trop indisciplinés. Un défaut qu'il faudra gommer avant de se déplacer à Bayonne la semaine prochaine.

LE JOUEUR

Luke McAlister (Toulouse)

Si le Stade toulousain a corrigé l'Aviron bayonnais ce samedi, (40-3), il le doit en grande partie au talent de son demi d'ouverture. Il n'y avait qu'à écouter l'ovation que lui a réservé le stade Ernest-Wallon lors de sa sortie pour mesurer son influence sur le jeu de la formation toulousaine. Au four et au moulin, l'international néo-zélandais (30 sélections), a éclaboussé la rencontre de toute sa classe. Grâce à quelques percées balle en mains, le joueur est parvenu à fissurer le rideau défensif basque. Irréprochable dans ses coups de pied (8/8), l'ouvreur all black a également permis aux siens de faire la course en tête en première mi-temps, lorsque les hommes de Guy Novès bafouillaient encore leur rugby. Après la pause, bien aidé par la montée en puissance de Jean-Marc Doussain, McAlister a offert un véritable récital. Titularisé au centre la semaine dernière face à Bordeaux-Bègles, l'international néo-zélandais n'avait pas réellement pesé sur la prestation de son équipe. Positionné en 10, son apport offensif s'est, ce samedi, révélé impressionnant.

L’ESSAI

Rémi Lamerat (Castres)

Après s’être inclinés à Perpignan lors de la 1e journée, les Castrais avaient à cœur de se racheter face à leur public lors de la réception de Grenoble. Alors qu’ils mènent au score après une entrée en matière sans fausse note, les joueurs du CO continuent sur leur lancée offensive. Suite à une longue passe de Garvey, Kirkpatrick sert Caballero qui, vraisemblablement inspiré par le football américain, fait une passe de quaterback pour Evans. L’ailier reste debout malgré le retour d’un défenseur grenoblois et arrive à servir Lamerat après contact. Grâce à sa force et ses appuis, le trois quarts centre résiste à ses adversaires et arrive à aplatir dans l’en-but. Ce mouvement millimétré récompense le collectif castrais qui parvient à éclipser la défense grenobloise sur cette action. Auteurs d’un festival d’essais signés Diarra (3e), Lamerat (11e), Claassen (43e) et Garvey (52e, 57e), les Castrais n’ont pas manqué leur retour à Pierre-Antoine.

LA STAT

7

Comme le nombre d'essais refusés après arbitrage vidéo au cours de cette deuxième journée de Top 14. La règle a atteint son paroxysme lors de la rencontre entre Biarritz et Montpellier (19-12). A quatre occasions les Héraultais ont franchi la ligne (11e, 38e, 67e, 71e), sans succès. Monsieur Garcès décidant de refuser ces réalisations suite à l'arbitrage vidéo. Des décisions qui ont permis au BO de s'imposer pour la première fois de la saison à domicile.

LA DECLA

Jacky Lorenzetti, président du Racing-Métro

"On ne va pas tricher. On a pris une raclée devant une équipe meilleure que nous pour le moment. A nous de bâtir sur cette défaite. Le Racing est debout", Jacky Lorenzetti, président du Racing, suite à la défaite face à Toulon.

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