Caballero: "Ne pas laisser Bordeaux-Bègles s'enflammer"

Par Rugbyrama
  • Caballero - Castres Grenoble - 24 aout 2013
    Caballero - Castres Grenoble - 24 aout 2013
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Brillant vainqueur de Grenoble lors de la deuxième journée, le Castres olympique se projette désormais sur le déplacement à Bordeaux-Bègles, samedi. Le champion devra s'imposer en Gironde pour s'installer dans le haut du classement. Satisfait de la prestation des siens face aux Isérois, le capitaine Yannick Caballero aborde cette rencontre avec une confiance teintée de prudence.

Le Castres olympique a affiché un visage conquérant pour décrocher cette victoire bonifiée contre Grenoble (34-6). La manière doit vous apporter satisfaction...

Yannick CABALLERO: Les consignes étaient de mettre beaucoup de volume pour cette première à Pierre-Antoine. Parfois, nous en avons même trop mis en nous coupant du soutien et en perdant du ballon. Mais si le groupe ne tente pas les choses, il ne progressera pas. Il faut encore travailler les détails car de grosses échéances rapprochées arrivent. En tout cas, l'équipe a pris du plaisir sur le terrain.

Le champion n'a pas tardé à réagir après sa défaite inaugurale. Comment aviez-vous digéré cette défaite sur le fil ?

Y.C.: L'équipe avait perdu sur des détails à Perpignan. Ce match nous avait échappé à cause d'une accumulation de fautes personnelles aux niveaux de la conquête et de la discipline. Les détails ont été corrigés sans tout remettre en cause. Ce n'est pas parce que l'équipe s'était inclinée à Aimé-Giral qu'il y avait péril en la demeure. Le groupe a su se servir de ces erreurs pour rebondir.

En conquête, vous avez aussi retrouvé votre rendement habituel. Avez-vous douté après la contre-performance subie en Catalogne dans ce domaine ?

Y.C.: L'accroc de Perpignan était un accident. Il n'a pas tout remis en question. Nous étions globalement performants en conquête l'an passé, c'est encore le cas : la mêlée et la touche ont été dominatrices contre Grenoble. Nous avions bien décrypté leur alignement. Quand on prive les adversaires de ballon, c'est tout de suite beaucoup plus facile d'enchaîner derrière et de mettre de la vitesse dans notre jeu.

Vous avez étrenné votre brassard de champion à Pierre-Antoine. Avez-vous ressenti une once de fierté supplémentaire avec cette distinction ?

Y.C.: Nous n'y avons pas trop fait attention à vrai dire. Ca reste plaisant et mieux vaut l'avoir sur son bras que de le voir sur le maillot adverse. Mais le Bouclier remonte à l'an dernier. Maintenant, il faut l'assumer car nous serons attendus. Le CO n'a jamais rien lâché et continuera à ne rien lâcher.

Samedi, vous affronterez l'Union Bordeaux-Bègles au stade Chaban-Delmas. Dans quel état d'esprit envisagez-vous ce déplacement ?

Y.C.: C'est l'Union qui aura la pression car elle reçoit. C'est une équipe qui monte en puissance avec de bonnes individualités et un gros collectif. Nous savons que ce sera très dur. A domicile, ils ont tendance à être euphoriques. Il ne faudra surtout pas les laisser s'enflammer car on peut rapidement prendre la marée. Le meilleur moyen de l'éviter serait de rééditer la même entame que celle réalisée face à Grenoble et de mettre du volume de jeu sans se mettre en porte à faux. Car Bordeaux saura exploiter les ballons de récupération.

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