Clarkin: "Les cartes sont entre nos mains"

Par Julian Vicente
  • Clarkin - Bordeaux Toulouse - 17 aout 2013
    Clarkin - Bordeaux Toulouse - 17 aout 2013
Publié le Mis à jour
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Capitaine ambitieux de l'UBB, le 3e ligne néo-zélandais Matthew Clarkin estime son équipe parée pour les phases finales si elle réussit son examen de passage grenoblois.

La réception de Grenoble est-elle réellement un tournant dans votre saison?

Matthew CLARKIN: On attaque quinze jours qui vont décider de nos ambitions pour la suite. Avec le déplacement à Oyonnax derrière, ce sont deux matches difficiles à gérer. Si on s'en sort bien, on peut commencer la dernière ligne droite avec des ambitions qu'on ne connaissait pas les années précédentes.

Vous devez confirmer aussi les trois bons bonus défensifs pris à Toulouse, Castres et Montpellier?

M.C: On sort aussi avec pas mal de frustration de ces matches même si ces trois points sont très importants au niveau du classement et de l'état d'esprit. On prend des bonus partout mais on sent pour l'instant qu'on ne maîtrise pas tout à fait notre jeu, notamment les moments importants dans un match. On est toujours à la recherche pour régler ces soucis.

Il faut assumer nos ambitions.

Cette frustration est une marque d'ambition?

M.C: Bien sûr. On ne se contente plus d'aller quelque part sans prendre un point de bonus. L'objectif à chaque fois qu'on met les crampons est de gagner. Alors quand on perd, c'est frustrant. Il faut assumer nos ambitions.

Comment joue-t-on Grenoble, équipe surprise, compliquée, quatrième du Top 14?

M.C: Cette semaine, on a essayé de la décrypter, de l'analyser mais même ça, c'est compliqué. Ils sont capables de gagner un match avec peu de ballons, en faisant peu de jeu. Qu'est ce qu'on doit faire sachant que c'est dans notre ADN de jouer ? Faire vivre le ballon ? C'est le genre d'équipes qui nous met souvent en difficulté. J'espère que vendredi on va trouver les clés pour débloquer le verrou, mais cela va être compliqué d'autant plus avec la météo annoncée, avec des conditions très humides et un terrain très lourd.

La saison dernière, vous aviez perdu à domicile contre Grenoble. Vous êtes prévenus, c'est un avantage?

M.C: C'était le premier match de l'année, ils venaient juste de monter. Pour tout ceux qui l'ont oublié, je vais faire un petit rappel. Ils nous ont mis en difficulté, on a mis sept mois pour s'en sortir. On va tout faire pour éviter de retomber dans ce piège. Après tout le monde a envie de continuer notre bonne dynamique. Je me méfie mais je suis confiant.

Contre Perpignan, Grenoble a marqué trois essais sur trois ballons portés. Existe-t-il une parade pour les contrer dans ce secteur?

M.C: Tout à fait, il faut éviter de prendre des touches dans nos vingt mètres (rires). On travaille beaucoup notre défense sur ballons portés, cette semaine on en a fait encore plus. On est prévenu, on a des armes pour essayer de les contrer, on va tout faire pour ne pas prendre de portés ni d'essais dans la gueule.

Dans ce Top 14 où il y a très peu de victoires à l'extérieur, vous avez encore six matches à disputer à domicile sur neuf. Si cela sourit, vous pouvez être dans les six qualifiés...

M.C: C'est une opportunité, les cartes sont entre nos mains. La question est de savoir comment on va les utiliser. Mais je suis persuadé qu'on va voir un changement de tendance en cette fin de championnat. A l'approche des phases finales, toutes les équipes ont d'autres objectifs, comme les barrages à domicile. Les équipes les plus en forme vont gagner, même à l'extérieur. Le plus important est que l'on soit bien dans notre jeu. Le fait de jouer à la maison reste un avantage si on maîtrise notre jeu.

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