Lanta: "On prendra les congés après le derby contre Biarritz"

  • Lanta sera le futur directeur sportif de Perpignan
    Lanta sera le futur directeur sportif de Perpignan
Publié le Mis à jour
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Malgré une pause dans le calendrier du Top 14, les Bayonnais ne se sont pas arrêtés afin de rester dans le rythme pour affronter Brive, concurrent au maintien.

Ce Bayonne-Brive ne semble pas passionner les gens, mais pour vous c’est un rendez-vous important...

Christian LANTA: Ça n’intéresse pas qui ? Les médias ? C’est vrai que l’équipe de France joue et c’est normal que les esprits soient tournés vers elle. Les clubs qui n'ont pas leurs internationaux râlent, ce qui est fort logique. Je trouve ça absurde. Bon, ça ne nous concerne pas, ni à Brive, ni à nous. Dans la course au maintien, il y a pas mal de concurrents et ils en font partis. Je pense qu’ils ont mis une croix rouge sur ce match-là. C’est normal, on ferait la même chose. C’est un match qu’ils veulent gagner. Nous aussi.

Contrairement à beaucoup de clubs, l’Aviron a choisi de ne pas prendre de vacances la semaine dernière. Pourquoi ?

C.L.: Ça nous a permis de récupérer, de bosser et de préparer le match dès la fin de la semaine dernière. Ça nous a donné le temps de bien alterner le travail. On avait fait tourner l’effectif avant et je préférais remettre les vacances plus tard. On prendra les congés après le derby contre Biarritz (dimanche 2 mars, NDLR), là on enchaine les matchs.

Brive est un promu surprenant dans ce Top 14 ?

C.L.: Ils ont une énergie assez exceptionnelle. C’est l’une des équipes qui est la plus présente dans l’engagement, dans l’agressivité, dans la pression qu’ils mettent sur l’adversaire. C’est une équipe qui prend de l’initiative dans le jeu à partir de la pression qu’ils sont capables de mettre. Ils sont très bien organisés et ont quelques joueurs avec des qualités au-dessus de la moyenne qui leur permettent d’avancer continuellement. Il n’y a pas de hasard s’ils sont aussi performants chez eux, et si à l’extérieur ils gênent autant les équipes. Ils ont une telle virulence, un tel engagement, une telle organisation qu’une vidéo sur Brive met tout de suite les idées en place. Je n’ai pas peur de la décompression de mon équipe.

Il ne faut pas jouer avec la peur de perdre

Le paradoxe actuel de Bayonne est d’être mal classé tout en affichant à domicile une certaine assurance ?

C.L.: On a toujours la crainte et on est toujours sous pression. Maintenant ce qui fait la différence est que les joueurs ont vraiment les repères dans le jeu. Ils se trouvent très facilement, d’ailleurs ils le disent. Ils ont confiance en ce qu’ils font, dans leur jeu. On les pousse à aller dans ce sens en sachant qu’il ne faut pas jouer avec la peur de perdre et être très concentré. Défensivement on est de plus en plus en place. Contre Montferrand, on n’a pas pris d’essai et on leur a laissé très peu d’occasions. Les joueurs ont acquis une certaine solidarité qu’ils n’avaient pas forcément les mois avant. Il n’y a qu’à voir leurs réactions sur le terrain.

Vous ressentez donc cette sérénité ?

C.L.: Je la ressens et j’espère aussi y être pour quelque chose. Le gros changement est que, même si on a fini huitième l’an dernier, le rugby qu’on produisait n’était pas du tout satisfaisant et les joueurs ne se trouvaient pas. La grosse différence depuis un mois, même si on a perdu à Oyonnax et Perpignan, c’est que les joueurs, ça y est, sont installés dans leur jeu, ont leurs repères, se trouvent et sont bien en place. La confiance débute là pour tous les joueurs. On se prépare à gagner ce match, mais on sait qu’un match n’est jamais gagné d’avance car il y a plein d’impondérables.

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