Mérin: "On ne prendra guère plus que quatre à cinq joueurs"

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  • Joie des Bayonnais - Bayonne Castres - 3 mai 2014
    Joie des Bayonnais - Bayonne Castres - 3 mai 2014
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A l’Aviron bayonnais, le président Manu Mérin ne souhaite rien divulguer avant le 15 mai prochain, date de la future Assemblée Générale du club. Même lorsque Patricio Noriega se trouve au siège de l’Aviron bayonnais à quelques mètres de nous pour une série d’entretiens avec les différentes composantes du club, Manu Marin assure que "rien n’est fait" concernant le staff pour la saison 2014-2015.

Quel bilan faites-vous de vos deux mois comme président de l’Aviron bayonnais ?

Manu MERIN: J’ai pris une formation en accéléré. Je ne pouvais pas occulter tout ce qu’il s’est passé à côté et le reste du club, mais c’est vrai que je me suis concentré sur le sportif. Je me suis dit: "si on se maintient, tout le reste ne va pas être simple mais sera plus facile". En Top 14, ce sont des problèmes plus agréables à traiter. Je n’aimerais pas être aujourd’hui dans la position de nos amis catalans.

Patricio Noriega est actuellement dans vos locaux. Qu’en est-il du staff pour la saison prochaine ?

M.M.: Par respect pour toutes les personnes de ce dossier, je ne peux rien dire, si ce n’est que rien n’est fait. Aujourd’hui, on est en train de voir avec lui si il y a une possibilité, mais il n’y a rien de conclu pour l’instant, rien. Il y a le respect des engagements, le respect des contrats. Il y a les contrats en cours de Lanta et Deylaud et celui que l’on va éventuellement signer avec Noriega.

Christian Lanta est sous contrat avec le club au même titre que Christophe Deylaud. Il n’y a absolument rien de conclu.

A quoi riment alors les entretiens de Noriega aujourd’hui avec tout le personnel du club ?

M.M.: Ça fait partie des pourparlers.

Le cas de Lanta n’est donc pas encore réglé aujourd’hui ?

M.M.: Non rien n’est réglé. Christian Lanta est sous contrat avec le club au même titre que Christophe Deylaud. Il n’y a absolument rien de conclu.

Jean-Michel Gonzalez est annoncé par L’Equipe comme votre futur bras droit. Qu’en est-il ?

M.M.: Il était intervenant au niveau de la mêlée. Ça fait partie des différentes options que l’on étudie.

Qui s’occupe du recrutement à l’heure où nous parlons ?

M.M.: Sur ce point, je donnerai la primeur au Conseil de Surveillance et à nos actionnaires. Tout l’organigramme du club sera annoncé le 15 mai à nos actionnaires lors de l’Assemblée Générale.

D’ici là, aucun recrutement ?

M.M.: Pas de recrutement, personne ne s'en occupe.

Vous n’êtes pas sérieux ?

M.M.: Il y a pour l’instant comme recrues Stewart (demi d’ouverture, Grenoble) et Pointud (pilier, Tarbes) et de toute façon, il n’y en aura pas cinquante. Tout le monde sait que nous avons un effectif riche avec de très bons joueurs. On ne prendra guère plus que quatre à cinq joueurs. Les deux que je viens de citer et deux à trois de plus. Nous avons de nombreux jeunes qui montent. En Crabos et en Espoirs, on vient de battre le Stade toulousain, une des références de la formation.

L’idée de l’Aviron pour la prochaine saison est de faire mieux sportivement avec moins d’argent ?

M.M.: Oyonnax avait 9,5 millions d’euros, la moitié de notre budget, et ils se sont maintenus en étant en concurrence avec nous, qui étions à 17, et Perpignan, qui était à peu près comme nous. Ce qu’a dit Christian Lanta est très juste. Il y aura toujours six ou sept équipes représentant le rugby des agglomérations et il y aura derrière cinq ou six clubs comme nous, Brive et Oyonnax. Guingamp au foot, 8.000 habitants, ils sont en Ligue 1 et viennent de gagner la Coupe de France.

Quoi qu’on en dise, le club représentatif de l’intérieur du Pays basque, c’est l’Aviron bayonnais, ça n’est pas contestable.

Y-a-t-il un risque de voir face à vous un concurrent pour la présidence du club lors de l’AG du 15 mai ?

M.M.: Non. On reste dans la même formule. Je resterai président du Conseil de Surveillance et il y aura quelqu’un à la tête du directoire. Il n’y aura pas de vote qui valide ma présidence. On va présenter un véritable projet de club sur les cinq années à venir dans toutes ses composantes: sportives, administrative, commerciales, financières. 

Biarritz qui descend en Pro D2, ça aide pour monter le budget ?

M.M.: Il y aura peut-être une petite incidence sur la billetterie. Les gens de l’intérieur du Pays basque viennent déjà chez nous. Car quoi qu’on en dise, le club représentatif de l’intérieur du Pays basque, c’est l’Aviron bayonnais, ça n’est pas contestable. Par contre, il y a le public du sud des Landes, des communes du département des Pyrénées-Atlantiques qui viendront peut être un peu plus nombreux. Mais pour les partenaires, ce n’est pas là-dessus qu’il faut s’appuyer pour faire le budget.

Alain Afflelou est annoncé partenaire à Monaco (Ligue 1, foot). Qu’en pensez-vous ?

M.M.: Ce n’est pas choquant qu’il aille à Monaco. Il a déjà été dans le foot, Bordeaux, PSG, Créteil... A nous de lui donner envie de revenir. On a donné une très belle image samedi du club, de la ville, de l’engouement autour de l’Aviron. Si on veut qu’il donne un coup de main, ne serait-ce que ponctuellement, à nous de lui donner envie.

Joie des Bayonnais - Bayonne Castres - 3 mai 2014
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