Gonzalez: "Bayonne a les moyens de se maintenir"

  • Eurosport
    Eurosport
Publié le Mis à jour
Partager :

Arrivé en renfort dans le staff bayonnais pour faire progresser la mêlée, Jean-Michel Gonzalez pense que les Basques ont les armes pour rester en Top 14.

Pour le diffuseur des matchs de l’Aviron Bayonnais, c’est devenu maintenant un réflexe. Lorsque la mêlée bayonnaise avance, Jean-Michel Gonzalez se retrouve en plan fixe durant quelques secondes sur les écrans. La juxtaposition des images suffit à elle seule pour résumer l’influence de l’ancien entraîneur des avants de Biarritz sur ceux de Bayonne aujourd’hui. Désormais les problèmes de la mêlée bayonnaise ne semblent plus qu’un mauvais souvenir pour les Basques. Cette réussite a poussé les dirigeants bayonnais à demander à "Gonzo" de rester jusqu’à la fin de la saison après une première pige d’un mois débuté au mois d’octobre 2013. À 46 ans l’ancien talonneur de l’équipe de France (35 sélections) de Pau et de Biarritz a accepté de rester jusqu’au bout de cette saison pour aider le club de ses débuts à se maintenir dans le Top 14.

Le paquet d’avants de l’Aviron semble avoir retrouvé une certaine dynamique sous vos conseils après des débuts difficiles...

Jean-Michel GONZALEZ: Christian (Lanta, ndlr) m’a appelé pour que je lui donne un coup de main sur le secteur de la mêlée fermée. Je suis venu pour amener une solution et tout le monde s’est mis à bosser. Ils avaient besoin de quelqu’un pour travailler ce spécifique-là. Il y a une évolution. Le groupe est beaucoup plus concentré et concerné par ce qu’il se passe. Le fait de battre les grosses équipes ça donne du moral et de l’embellie. Pas seulement aux avants, mais à l’équipe entière, au club, à tout le monde. Actuellement l’Aviron est dans une bonne dynamique et il faut continuer à travailler là-dessus.

Comment Gonzo parle-t-il de ses avants bayonnais ?

J-M.G.: Il y a tout simplement un gros paquet d’avants. Il y a beaucoup de bons joueurs. Quand on manage un groupe, le plus dur est de faire fonctionner les gens ensemble. Aujourd’hui, on commence à y arriver et c’est pour nous le principal. On s’aperçoit que quand les consignes sont respectées, le rugby marche. Il y a une grosse marge de progression. Devant, on peut être plus performant sur plein de choses. On ne doit pas se contenter de ce que l’on a et de ce que l’on fait. Il faut encore et encore travailler, et continuer à garder cet enthousiasme et cette envie qui existent au sein du groupe.

Depuis votre arrivée, les piliers Van Rensburg et Muller ont aussi pris une autre dimension...

J-M.G.: Ils font partie des joueurs qui progressent dans le groupe. Une rotation a été mise en place en raison de la qualité des quatre garçons avec Iguiniz et Van Rensburg d’un côté, Tialata et Muller de l’autre. Il y a de la concurrence et maintenant le meilleur jouera. La concurrence fait partie du jeu. Dans le haut niveau, elle fait progresser les joueurs et aujourd’hui on en est là avec eux.

Je ne sais pas ce que je ferai la saison prochaine

L’Aviron bayonnais a-t-il les moyens de se maintenir dans le Top 14 ? 

J-M.G.: Ce Top 14 est dur. Quand on voit le match de Brive contre Toulon samedi soir, toutes les équipes s’accrochent, font leur maximum pour être le mieux possible au classement. Dans ce Top 14, c’est la première année où il n’y a pas vraiment d’écart entre les équipes. L’Aviron a aujourd’hui les moyens de se maintenir. Les points gagnés à la maison seront très importants. Il faut vraiment se concentrer sur les matchs à domicile. Brive dans quinze jours sera un rendez-vous important comme l’ont été Toulouse et Clermont, comme le sera le Stade français. Brive est une étape dans la saison. Ils ont dominé Toulon dans l’engagement et l’agressivité. On doit se préparer à faire un gros match.

On vous avait quitté fatigué du rugby professionnel à Biarritz. Avez-vous retrouvé de l’enthousiasme ici à Bayonne ?

J-M.G.: Oui. Comme je n’interviens pas tout le temps non plus, il y a un équilibre. Entre les filles de l’AS Bayonne que j’entraîne (deuxièmes de la poule Elite 2, ndlr), mon travail et l’Aviron je ne suis pas juste dans le rugby professionnel. Je suis un pigiste qui intervient à la demande et sur la mêlée. On fixe les séances selon l’organisation de la semaine et les échéances. Il n’y a pas de jour fixe en ce qui me concerne. Et puis je ne suis engagé avec personne. Je suis juste un intervenant et je n’ai pas d’émargement particulier avec l’Aviron bayonnais. 

Serez-vous toujours à l’Aviron Bayonnais la saison prochaine ?

J-M.G.: Il n’y a rien pour l’instant. Je ne sais pas ce que je ferai. Je n’y ai pas réfléchi.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?