Papé: "On va se lâcher, comme si c’était le dernier match"

  • Pascal Papé - 3 mars 2013
    Pascal Papé - 3 mars 2013
Publié le Mis à jour
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Après leurs défaites face au Racing et à Bayonne, les Parisiens ne sont plus maîtres de leur destin. Les phases finales et la H Cup dans un coin de la tête, les coéquipiers de Pascal Papé entendent bien relever la tête ce samedi face à Bordeaux-Bègles.

Le retour de Sergio Parisse peut-il apporter un surplus de fraîcheur dont l’équipe a besoin ?

Pascal PAPE: Il peut nous amener tout ce qu’il sait faire et un peu de fraîcheur mentale. Mais je crois que tous ceux qui ont joué en troisième ligne en son absence, même si les résultats ne sont pas positifs, n’ont rien lâché et ont fait de bons matchs. Sergio va amener son expérience et son leadership, mais au delà de ça c’est toute une équipe qui est très motivée, très concentrée, et qui attend juste une chose: se sublimer samedi soir contre Bordeaux.

Comment fait-on pour rebondir après plusieurs déceptions ?

P.P: Il n’y a rien de fini, rien de fait. C’est ce qui nous motive. Malheureusement on ne prend qu’un point à Bayonne mais quand on regarde le classement, on ne sait pas ce qui peut arriver. On est encore dans les clous et c’est ce qui nous anime. La seule optique qu’on a c’est Bordeaux. C’est notre objectif à court terme, on fera les calculs plus tard. L’objectif, c’est peut-être de finir à Jean Bouin de la meilleure des façons, simplement remercier tous nos supporters qui ont été exceptionnels tout au long de la saison. On a quelques joueurs qui partent, toute l’équipe a vraiment à cœur de donner le vrai visage du Stade français qu’on a pu voir il n’y a encore pas très longtemps.

Décrocher une 7e place (synonyme de barrage face au 7e de Premiership pour une place en Coupe d’Europe NDLR), est-ce aussi une motivation ?

P.P: Bien sûr. Je crois qu’aujourd’hui c’est une chance de pouvoir disputer la Coupe d’Europe la saison prochaine. Il reste ce match face à Bordeaux, qui est un concurrent direct, et… Je n’ai même pas envie de parler du match d’après.

Parfois cela fait du bien aussi de parler entre joueurs, de se dire les choses, on l’a fait

Il y a des joueurs importants, dont votre ami, David Attoub, qui vont partir à la fin de la saison… Est-ce que ça ajoute une émotion dont on n’aurait pas besoin à ce moment-là ?

P.P: C’est mon collègue de travail surtout (rires). Je crois qu’au contraire ça va donner une bonne pression, nous motiver. David Attoub, Anton Van Zyl, Olivier Missoup, ce sont des mecs qui ont amené au club, par leur état d’esprit, par leur jeu. Ce sont de vrais hommes, et je pense que l’équipe, le club ont simplement envie de les remercier, et ça passe par une belle prestation samedi soir à Jean Bouin.

Après plusieurs défaites, vous avez dû analyser ce qui n’a pas marché. Doit-on s’attendre à une grosse réaction d’orgueil ?

P.P: Je l’espère, vu la déception qu’il y avait samedi soir. Parfois cela fait du bien aussi de parler entre joueurs, de se dire les choses, on l’a fait. Les 23 qui sont dans le groupe ne seront pas décevants. En terme d’état d’esprit, on va mettre la barre très haut. On va se lâcher, comme si c’était le dernier match.

Vous jouez en dernier samedi (20h35), connaître le résultat des autres équipes est-il un avantage ?

P.P: Non, on se concentre sur notre prestation, sur la motivation, l’énergie qu’on va y mettre. 

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