Racing: Pas d'alarmisme malgré une attaque en berne

  • Fabrice Estebanez - Racing - 29 décembre 2013
    Fabrice Estebanez - Racing - 29 décembre 2013
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Huitième de Top 14, le Racing-Metro occupe une inquiétante treizième place au classement des attaques. Une panne offensive qui n’inquiète pas outre-mesure dans les Hauts-de-Seine où, on l’assure, seules les victoires compteront.

À en voir les sourires et la bonne humeur palpable lors du premier entraînement de l’année au Plessis-Robinson, l’ambiance semble au beau fixe au Racing-Metro. La dernière victoire face au champion d’Europe toulonnais (14-3), et la série de trois matchs de championnat sans défaite, n’y sont sûrement pas étrangères. Pourtant, le club francilien et son effectif pléthorique, bâti pour écraser, n’a pas confirmé toutes les attentes placées en lui en début d’exercice. La faute en partie à une attaque moribonde, la treizième de Top 14 devant Biarritz.

Deux fois moins d’essais inscrits que Toulouse (28), plus de trois fois moins que Clermont (43)…des chiffres qui font mal, et qui peuvent agacer. Pour autant, le discours ne vire pas à l’alarmisme au sein de l’institution ciel et blanche, du moins en façade. "Si nous sommes la treizième attaque et que nous terminons dans les six premiers, cela ira très bien ! Une seule chose reste importante: gagner, assure le co-entraîneur Laurent Travers. Si nous voulons continuer de gagner, il faudra marquer plus de points que l’adversaire et pas obligatoirement des essais. Si on gagne les matchs, on ne se rappellera que des victoires !" Avec un objectif unique en ligne de mire: la qualification pour les phases finales.

Chavancy: "Si on doit gagner nos matchs 6-3, je signe tout de suite !"

Dotée sur le papier d’une puissance de feu supposée impressionnante, la machine à faire exploser les défenses tarde à se mettre en route et à trouver son rythme de croisière. "Il ne nous manque pas grand-chose, affirme pourtant le trois-quarts centre Henry Chavancy. On répète bien nos mouvements à l’entraînement mais on a du mal à les concrétiser en match. Pour les automatismes, on ne va pas se cacher toute l’année derrière le fait qu’il y ait eu beaucoup d’arrivées cet été. Si on doit gagner tous les matchs 6-3, je signe dès maintenant ! Et soyez sûr qu’on prend aussi beaucoup de plaisir à défendre tous ensemble, être solidaires et gagner ces matchs-là".

Prochain obstacle sur le chemin des Franciliens, Oyonnax ce samedi (18h30), un promu premier relégable mais terriblement compliqué à manœuvrer sur ses terres. À Charles-Mathon, les hommes de Christophe Urios ne se sont inclinés qu’une fois cette saison en championnat (15-16 contre le Stade français), laissant ses adversaires rentrer bredouille une fois sur deux. Un gros test en perspective pour les Ciel et Blanc, peut-être enfin l’occasion de les voir s’épanouir dans le jeu ? "J’ai vu qu’il allait s’abattre des trombes d’eau sur l’Ain tout le week-end, lâche le troisième ligne Antoine Battut. J’aimerais vous faire plaisir en vous vendant une rencontre avec de belles envolées, mais cela m’étonnerait !" On l’aura compris, au Racing, le spectacle n’est pas placé en tête des bonnes résolutions pour 2014.

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