Landreau: "Nous nous sommes fait hara kiri"

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  • Julien Arias - Stade français Brive - 14 septembre 2013
    Julien Arias - Stade français Brive - 14 septembre 2013
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La joie de Labit et Figuerola, le constat amer de Landreau, la déception de Arias et l'envie débordante de Le Bourhis... Les phrases marquantes de la 23e journée (1/2).

Fabrice Landreau (manager de Grenoble): "J'ai été très heureux pendant les trente premières minutes, puis j'ai vécu cinquante minutes très difficiles, sans vraiment comprendre ce qui nous arrivait, si ce n'est que nous nous sommes fait hara kiri ce soir, avec une indiscipline incroyablement puérile. On est sorti de notre match en quatre petites minutes. Aujourd'hui, on n'est pas en mesure de pouvoir rivaliser contre une quelconque équipe à treize contre quinze. Nous avons été sanctionnés par deux essais qui ont été très bien ajustés par Oyonnax et nous sommes sortis de la rencontre. Urdapilleta fait la différence avec son pied gauche et malheureusement nous ne nous sommes laissés que quelques miettes et pourtant jusqu'à la trentième minute, tout était possible. Ces quatre minutes ont été fatales et redémarrer la seconde période en infériorité et encaisser à nouveau des points... la messe était dite.

Augustin Figuerola (demi de mêlée d'Oyonnax): "Montpellier, la semaine dernière, fut un match difficile. Mais ce soir, nous avons réussi à jouer collectivement, à bien occuper le terrain. Nous avons avancé tout le temps pour donner de bons ballons d'attaque à Benjamin (Urdapilleta). Nous sommes très heureux de cette victoire, mais rien ne s'arrête ici."

Arias: On n'a pas un calendrier très favorable mais on ne va pas baisser les bras

Laurent Labit (entraîneur du Racing-Métro): "C'est une énorme satisfaction. On rentre presque pour la première fois dans les six dans ce championnat terrible. La grosse fierté que l'on a c'est qu'on vient d'enchaîner en huit jours deux performances de très haut niveau (après la victoire à Grenoble). Les joueurs sont allés chercher cette victoire de très belle façon. On a un petit peu de réussite aussi, comme sur le premier essai (sur interception). On est resté fidèle à notre ligne de conduite, il a fallu du temps, peut-être plus que ce que l'on aurait pensé. On est conscient qu'on a réalisé une grande performance. Il faut savourer ce moment. Après, on savait que le Stade Français n'était pas dans la même dynamique et avait des absences que l'on ne pouvait pas occulter, comme Parisse et Dupuy. C'est la victoire du réalisme et de l'engagement que l'on met. On est sur une bonne dynamique tout en restant conscient qu'il reste trois journées."

Julien Arias (ailier du Stade Français): "C'est dur, on est tous déçu de ce résultat. On est resté fidèle à ce qu'on fait depuis le début de la saison mais on n'a pas été assez réaliste. On a eu le mérite de revenir à 4 points en début de seconde période. Mais ils ont bien joué le coup, félicitations à eux. On avait fait tout ce qu'il fallait jusqu'à maintenant et on risque de sortir des six. On n'a pas un calendrier très favorable mais on ne va pas baisser les bras."

Félix Le Bourhis (centre de Bordeaux-Bègles): "Le travail est fait, on a pris quatre points, tout le monde est content même si on avait un petit peu d'amertume à la fin car on espérait peut-être autre chose vu la physionomie du match. Plus on grandit, plus on en veut, on aurait aimé un point de plus. On est jamais satisfait de nos prestations, on en veut toujours plus, on est des compétiteurs. On savait qu'il fallait se méfier, on a vu les matches assez débridés avec une équipe qui prend le dessus et se fait vite rattraper. On était prévenu, conscient de la chose, on a essayé de ne pas tomber dans le piège mais c'est vrai qu'on a eu du mal à concrétiser quelques actions. A titre individuel et collectif, on reste un peu sur notre faim sur ces deux derniers matches. On l'a emporté à Bayonne avec beaucoup de réussite et aujourd'hui, on n'a pas totalement maîtrisé notre sujet. On n'avance plus caché, on a prévenu les équipes qu'on allait se mêler à la course même si on reste le Petit-Poucet".

Julien Arias - Stade français Brive - 14 septembre 2013
Julien Arias - Stade français Brive - 14 septembre 2013
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