Godignon: "Content d'avoir battu LE ténor du championnat"

  • Nicolas Godignon - Brive - 17 aout 2013
    Nicolas Godignon - Brive - 17 aout 2013
  • Guyot Biarritz - Septembre 2012
    Guyot Biarritz - Septembre 2012
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La joie de Godignon, la colère de Quesada, le soulagement de Corrihons ou la satisfaction de Millo Chluski... Les phrases marquantes de la 19e journée (2/2).

Nicolas Godignon (entraîneur de Brive): "On a une énorme satisfaction. On aurait signé pour quatre points. Le bonus offensif, on y a pensé dans les sept dernières minutes. En voulant prendre le bonus défensif, ils se sont exposés un peu plus et ils ont pris un contre (l'essai de Sanchou). Avec toute l'humilité qui convient, il faut d'abord penser à la victoire avant d'entrevoir autre chose. Nous, on joue le maintien, alors chaque chose en son temps. On est content d'avoir battu LE ténor de ce championnat, une équipe solide, qui a de bonnes bases et des cannes derrière".

Gonzalo Quesada (entraîneur du Stade français): "Le groupe est marqué dans tous les sens du terme. Ce qui est dur ce n'est pas le fait qu'il nous manque beaucoup de joueurs et les internationaux mais aussi que nous n'avons fait utilisé notre force: assurer une certaine rotation. Là, on se retrouve à dépendre de cette convention (Fédération et Ligue, ndlr) et de joueurs qu'on ne peut pas faire jouer. On a fait une très belle première mi-temps avec des occasions qui auraient pu nous mettre dans de bonnes conditions. En deuxième mi-temps, Brive a pris le dessus avec leurs points forts. Même avec des espaces, on s'est parfois trompé de choix. On est troisième, une bonne chose par rapport à nos objectifs. Maintenant, on reçoit Oyonnax samedi et on n'a pas le droit à la défaite".

Franck Corrihons (entraîneur des trois-quarts de Grenoble): "Clermont a une très belle équipe et on s'est beaucoup posé la question de comment remporter ce match. Cela s'est joué sur un coup du sort, sur un contre, et avec une grosse défense. On a eu l'énergie pour le faire. Avec trois essais refusés pour les Clermontois, c'est presque un petit miracle. En début de deuxième mi-temps, on s'est dit qu'on allait occuper le terrain et mettre la main sur le ballon. On n'a pas réussi à beaucoup le faire car Clermont a cette capacité à contester tous les ballons. C'est une belle victoire, acquise au courage. Je ne sais pas si nous serons capables d'aller chercher les phases finales mais nous sommes en bonne posture pour le faire".

Millo Chluski: On y a mis de la volonté, de l'envie, un gros coeur

Vincent Debaty (pilier de Clermont): "Nous sommes frustrés car nous étions venus avec des intentions. On a fait de gros efforts pour construire ce match et on paie cash nos deux ou trois erreurs. Le contre de Ratini est un coup de fusil terrible. On joue, on construit des choses, mais on veut trop jouer et on fait la passe de trop. Trois de nos essais ont également été refusés, ce qui ne nous aide pas. Il va falloir travailler là-dessus. Il n'y a pas non plus eu que du négatif, mais nous avons fait des erreurs qui nous ont coûté cher à la fin du match. Le point de bonus défensif est un moindre mal mais on espérait beaucoup mieux compte tenu de notre envie et du jeu produit".

Romain Millo-Chluski (deuxième ligne de Toulouse): "Le groupe a voulu répondre présent après la déconvenue de Montpellier de la plus belle des façons. On sait que c'est très difficile contre le dernier du classement qui a montré des valeurs durant tout ce match malgré des conditions difficiles. C'est une première victoire à l'extérieur, ça nous fait du bien, on va la savourer ce soir puis se remettre au travail car on a un gros morceau qui nous attend la semaine prochaine avec le déplacement à Castres. On a tenté, les consignes étaient simples, respecter Biarritz et croire en nos forces. On y a mis de la volonté, de l'envie, un gros coeur. Tout ne nous a pas souri ce soir mais on va dire qu'il y a du positif avec cette victoire".

Benoît Guyot (troisième ligne de Biarritz): "Il y a eu de bonnes choses. On parle de défense héroïque, je ne sais pas trop, on s'est accroché. Malgré leur manque de réussite au pied, on est distancé et on n'arrive pas à revenir près d'eux. On a eu du mal à avancer, à conserver les ballons. Quand on fait le bilan au final, ça nous coûte très cher. Aujourd'hui, c'était difficile, dans des conditions que l'on a trop connues, sur un terrain gras, c'est dur d'attaquer, dur de se déplacer. Toulouse a essayé de nous prendre sur les extérieurs, ils se sont embourbés à un certain moment. Ils profitent d'un manque d'attention sur l'essai qu'ils marquent qui nous met un coup derrière la tête".

Guyot Biarritz - Septembre 2012
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