Mas, l’emblème de retour aux sources

Par Rugbyrama
  • Nicolas Mas - Montpellier - aout 2013
    Nicolas Mas - Montpellier - aout 2013
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Après quatorze ans passés à Perpignan, le pilier Nicolas Mas va retrouver l’Usap et Aimé-Giral ce vendredi. Séquence émotion garantie.

Dès qu’on citait le nom de Nicolas Mas, le club de Perpignan venait tout naturellement à l’esprit. Quoi de plus normal… le pilier droit international a passé quatorze ans du côté de la Catalogne. Désormais, Mas s’est lancé un ultime défi. A 33 ans et 62 sélections sous le maillot du XV de France, il a posé ses valises du côté de Montpellier. Ce vendredi, il retrouvera la pelouse d’Aimé-Giral, là où il n’a cessé de briller et de tordre ses adversaires directs en mêlée fermée. Un moment forcément particulier pour Mas. "Ce sera un match particulier pour moi, un moment chargé d'émotion. Mais je ne veux pas me mettre de pression supplémentaire. J'ai vécu de très bons moments là-bas, j'en vis de très bons à Montpellier. Je vais aller avec beaucoup d'envie à Aimé-Giral ".

Son choix de rejoindre le voisin montpelliérain a suscité beaucoup d’interrogations. Désir de changer d’air ? De se fixer un ultime objectif ? Les tensions avec Paul Goze, alors président de l’Usap et actuel patron de la LNR, ont sûrement pesé dans la balance au moment où Mas a dû faire son choix. "Le Bus" (son surnom) apporte ses explications. "Je devais me remettre en question, j'avais envie de connaître autre chose. J'avais tout connu à Perpignan, notamment le titre de champion. J'ai envie de connaître Montpellier où il existe un discours ambitieux et un gros recrutement."

Mas: "Les sifflets, j’y pense"

L'ancien capitaine de Perpignan rajoute que son départ vers le MHR a été mûrement réfléchi et qu’il n’a pas été juste une question d’argent (son salaire a été révisé à la hausse, il est estimé aux alentours de 40.000 euros par mois, soit le haut du panier du championnat). "Même s'il y a toujours des gens qui diront ce qu'ils veulent, ce qui m'importe c'est que ma famille et mes amis savent que ce choix n'est pas un coup de tête".

Mas, né à Perpignan, s'interroge par ailleurs: subira-t-il les sifflets du public catalan, qui avait conspué un an plus tôt l'arrière Jérôme Porical, parti au Stade français. "J'y pense. Les spectateurs feront ce qu'ils voudront. De toute manière, je n'ai jamais triché quand je jouais là-bas", lâche-t-il. Le faire serait en effet oublier tout ce qu’a pu apporter ce joueur au club, lui qui a porté haut et fort l’emblème Sang et Or.

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