Pélissié: "Pourvu que ça dure"

Par Rugbyrama
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Le demi de mêlée de Montpellier, qui a brillé face à Clermont, revient sur sa performance quasi sans faute et insiste sur la dynamique positive qui anime son équipe.

Bonus offensif contre Toulouse, bonus offensif contre Clermont: Montpellier commence à faire peur dans ce championnat ?

Jonathan PELISSIE: Je ne sais pas si on fait peur, ce n’est pas forcément notre objectif. Mais ce qui est sûr c’est qu’obtenir le bonus défensif à la maison c’est toujours bon à prendre. Maintenant, il faut qu’on se montre aussi dominant à l’extérieur. On veut rester humble et discret.

Vous êtes très audacieux sur le terrain. Comment expliquez-vous ces prises d’initiatives souvent réussies ?

J.P: Le rugby est un jeu, il faut prendre du plaisir sur le terrain. C’est en restant dans cette démarche que ca se passe le mieux du monde. J’espère garder ce plaisir avec mes coéquipiers et tant qu’il est là, le reste suivra.

Pour la première fois, l’arbitrage vidéo est diffusé sur les écrans du stade. Qu’en pensez-vous ?

J.P: Je ne pense pas qu’il y ait une grande différence, puisque c’est l’arbitre vidéo qui prend la décision au final. Mais c’est quand même bien pour le public et même pour nous, car ça nous permet de nous faire une idée précise de l’action.

Comment avez-vous vécu l’ovation du public lors de votre sortie ?

J.P: Cela fait toujours plaisir, c’est un grand moment. Ce sont des moments difficiles à décrire, mais forcément c’est toujours beaucoup d’honneur. Ce sont des instants particuliers à vivre.

Vous disiez de votre jeu au pied qu’il était perfectible. Avez-vous travaillé pour corriger vos imperfections ?

J.P: Ca c’est bien passé ce soir (vendredi NDLR). Quand on est buteur, il y a des hauts et des bas. C’est un rôle un peu particulier, un peu à part. Alors que j’avais été en difficulté face à Toulouse, j’ai pu corriger ce qui n’était pas allé. Je me suis remis au travail et ça a payé. C’est toujours bien de passer des pénalités pour récompenser l’équipe.

La concurrence qu’il peut y avoir au poste de numéro 9 avec Benoît Paillaugue vous motive-t-elle pour ce genre de rencontres ?

J.P: Non pas tellement car avec Benoît, la concurrence est saine. Au contraire, on essaie de s’entraider pour se tirer vers le haut. Toute la semaine on travaille ensemble, on s’entend bien et il faut que ça continue comme ça. Face à Clermont, c’est vrai que pas mal de choses m’ont souries et tant mieux. Peut être que la prochaine fois ce sera lui, parce que c’est un très bon joueur avec un jeu au pied précis. Il faut rester humble là dessus. On doit se mettre au niveau de l’équipe. Ce qu’il faut, c’est garder notre niveau d’exigence et une concurrence seine. Pourvu que ça dure.

Vous n’avez pas peur du contrecoup, que Montpellier se démobilise un peu pour affronter le Stade français lors de la prochaine journée ?

J.P: Il faut avant tout profiter de cette victoire. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de marquer quatre essais contre Clermont. Demain, ça sera encore dans les têtes. Mais il faut vite rebasculer, car chaque semaine nous avons des échéances importantes. Dès lundi, nous devons nous remettre au travail pour préparer au mieux notre prochain match.

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