Clarkin: "Picamoles, il n'y a pas mieux"

  • Matthew Clarkin - Bordeaux - Aout 2013
    Matthew Clarkin - Bordeaux - Aout 2013
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Le numéro 8 et capitaine de l’UBB nous a confié ses impressions avant le rendez-vous d’Ernest-Wallon, là où les Girondins avaient fait un match magnifique l’an passé.

Comment s’est passé l’entraînement de l’UBB pour cette semaine de retour du Top 14 ? Certains se sont plaints de quelques ballons tombés…

Matthew CLARKIN: J’ai senti un peu de stress à l’entraînement, mais c’est finalement une bonne chose. Après une coupure de Coupe d’Europe, on peut toujours craindre une forme de relâchement, mais j’ai senti que c’est plutôt l’inverse. On était même peut-être un peu trop nerveux c’est vrai, ce qui a expliqué les quelques ballons tombés, mais nous avons encore le temps de régler pas mal de choses avant ce choc de samedi.

Quel Toulouse allait vous prendre ? Celui du match aller contre le Connacht ou celui du match retour ?

M.C: Je sais déjà que ce ne sera pas le Toulouse du match aller. Les Toulousains ont bien profité de ce rendez-vous par aller et retour. Ils ont pu voir ce qui n’avait pas marché, modifier le plan de jeu et se rassurer.

Avez-vous déjà été opposé à Louis Picamoles ?

M.C: Oui, plusieurs fois. A mon poste en France, il n’y a pas mieux. Dans le jeu de puissance et le jeu de bout, c’est une référence. J’ai beaucoup d’admiration pour lui car je ne partage pas son style de jeu, malheureusement. Il a connu quelques difficultés en ce début de championnat mais il revient juste en forme quand on l’affronte. A nous d’essayer de le contrer.

Aurez-vous à l’esprit le match de la saison dernière, quand l’UBB avait frôlé l’exploit à Ernest-Wallon (défaite 33-32) ?

M.C: On avait fait un grand match en faisant une performance sur les plans offensifs et défensifs. C’est pas souvent que tu te trouves en situation de gagner en marquant quatre essais sur le terrain de Toulouse. Mais ça ne veut pas dire qu’on va faire la même chose cette année, même si on se sent plutôt bien dans notre jeu collectif en ce moment. Mais ça vient de notre conquête plus stable que par le passé. On va là-bas avec le sentiment de vivre une bonne dynamique et l’espoir de vivre noël en dehors de la zone rouge.

Nous avons le sentiment que depuis quelque temps, vous maîtrisez de mieux en mieux les "cocottes"….

M.C: A Biarritz, ça nous a bien rendu service quand on s’est perdu dans notre jeu. Ca nous a remis en confiance. C’est une arme, mais nous ne sommes pas stupides au point de croire qu’on ramènera quatre points de Toulouse en ne faisant que des ballons-portés.

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