O'Connor: "Je n’ai aucune légitimité pour prétendre à l’équipe de France"

  • Marvin O'Connor - Bayonne - Janvier 2013
    Marvin O'Connor - Bayonne - Janvier 2013
Publié le
Partager :

A seulement 22 ans, Marvin O’Connor est devenu incontournable à l’aile de Bayonne. Il n’a raté que deux matchs en Top 14 cette saison chaque fois en raison d’une blessure. O’Connor est un petit gabarit mais une boule de muscle, un ailier très puissant qui possède des appuis déroutants. Autant de qualités qui font de lui un véritable espoir français au poste.

Comment jugez-vous votre saison jusqu’à présent ?

Marvin O'CONNOR: Je me sentais très bien en début de championnat puis j’ai eu une petite blessure à la cheville qui m’a causé pas mal de soucis. J’étais revenu un peu prématurément contre Grenoble et Castres et j’avais un peu de mal. Je n’étais pas à cent pour cent pendant cette période. Mais aujourd’hui la cheville ne me fait plus du tout mal et ça va beaucoup mieux.

Avec l’Aviron bayonnais, cette saison est encore une saison difficile ?

M.O'C: C’est surtout ce match perdu à domicile contre le Racing Metro qui nous met en position délicate. Après, il n’y a pas non plus d’urgences graves. C’est vrai, nous ne sommes pas dans une position très favorable puisque nous sommes relégables. Il va falloir assurer à domicile et notamment sur ce match du week-end face à Clermont qui est très important. Il y a deux matchs qui se suivent à Jean-Dauger, mais on va déjà commencé par Clermont avant de penser à Brive.

Pourquoi l’Aviron en est-il là aujourd’hui ?

M.O'C: Je pense que notre gros problème ce sont les matchs à l’extérieur. On n’arrive pas à franchir le cap et à rattraper cette défaite à domicile. Les chiffres parlent d’eux même. On n’a pas gagné un match à l’extérieur. Nous sommes bien plus forts à domicile qu’à l’extérieur.

Avec le forfait de Guitoune avez-vous eu espoir d’être appelé en équipe de France pour le stage de préparation au Tournoi des six nations ?

M.O'C: Non, absolument pas. J’ai observé ça de loin. Je n’ai aucune légitimité pour prétendre à l’équipe de France car je n’ai jamais été appelé. Si ça arrive un jour ce sera le top sinon je continuerai à travailler.

Qu’est-ce qu’il vous manque pour franchir ce pallier après avoir gagné votre place de titulaire à Bayonne ?

M.O'C: Mon jeu au pied est très largement moins bon que celui de mon copain Geoffrey Palis qui a été appelé. J’essaie de le travailler mais ça ne vient pas tout seul, surtout pour moi.

Il me reste un an de contrat avec Bayonne que je vais honorer

La critique pointe un manque de continuité du jeu après vous ?

M.O'C: Je trouve cette critique de moins en moins juste parce que j’ai fait beaucoup d’efforts là-dessus. Christophe (Deylaud, l'entraîneur NDLR), lorsqu’il est arrivé, avait pointé cet aspect-là comme mon point noir. Je pense avoir évolué là-dessus. Depuis la moitié de la saison dernière j’arrive à chercher les partenaires et à jouer les coups comme il faut.

Vous avez la particularité d’être très souvent victime de placages hauts.

M.O'C: Le problème est que je mesure 1,72m. La taille moyenne de mes adversaires doit se situer autour de 1,85m. Il faut qu’ils me plongent dans les jambes.

Où en êtes-vous de votre avenir avec l’Aviron bayonnais ?

M.O'C: Dans l’idéal c’est de se sauver en Top 14 avec Bayonne. C’est le point essentiel du futur proche. Pour le futur un peu plus lointain, il me reste un an de contrat avec Bayonne que je vais honorer. Ensuite je ne regarde pas trop loin dans l’avenir car ça peut jouer des tours. Il faut vivre au présent et tout donner sur le moment. Si jamais un jour j’ai envie de changement on verra alors à ce moment-là. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?