Ferrères: "Le ressort n'a pas cassé contre Montpellier"

Par Rugbyrama
  • Laurent Ferreres - Brive - 27 juillet 2013
    Laurent Ferreres - Brive - 27 juillet 2013
Publié le Mis à jour
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Remplaçant lors des deux premières journées, l'arrière de Brive, Laurent Ferrères, a profité de sa titularisation à Montpellier samedi pour se mettre en valeur. Si ce match lui laisse un goût amer (défaite 24-33), il retient que son équipe n'a pas lâché alors qu'elle a été dominée pendant plus d'une heure...

Brive a inscrit trois essais à Montpellier dans le dernier quart mais vous repartez avec une défaite. Que retenez-vous de ce match à Yves-du-Manoir ?

Laurent FERRERES: C'est vrai qu'on réussit à marquer trois essais à Montpellier, contre une grosse équipe. Mais on repart quand même avec zéro point. Alors on peut retenir deux choses. D'une part, c'est très bien de n'avoir rien lâché et d'être revenu en fin de match. Mais d'autre part, à l'arrivée, comme je le dis, ça fait zéro point. Et c'est rageant, surtout que dans le même temps, une équipe comme Bordeaux-Bègles s'est imposée sur la fin face à Castres. Mais la saison est très longue et sera dure, on le sait.

Comment expliquez-vous vos difficultés pendant un peu plus d'une heure ?

L.F: On a senti que Montpellier mettait un gros rythme en première mi-temps et on a fait des petites fautes qui coûtent cher. Franchement, entre le haut de tableau de Pro D2 et le milieu de celui de Top 14, l'écart n'est pas forcément énorme mais cela va plus vite. Et il faut être plus rigoureux et propre dans le détail. Ensuite, on a aussi été pénalisé en mêlée par exemple, un secteur fort des deux premières journées. On n'était pas dominateur.

Avant un déplacement à Toulon ce mercredi dont le staff ne fait pas une priorité, y a-t-il toutefois des sources de satisfaction ?

L.F: Bien sûr. Ce bon dernier quart d'heure nous permet d'avoir une base de travail. Même si on a parfois pris l'eau à Montpellier, le ressort n'a pas cassé.

Et vous auriez même pu ramener un point sans les deux pénalités ratées en début de match (par Laranjeira, NDLR)...

L.F: Oui, une sur les deux aurait été suffisante. Mais manquer six points au pied, cela arrive à toutes les équipes.

Et c'est vous qui avez pris la botte en milieu de première mi-temps. C'est un talent que l'on ne vous connaissait pas...

L.F: Quand j'étais jeune, je butais et je le faisais assez bien. Alors que je me suis dit que si ça pouvait servir... Je m'entraîne à taper depuis le début de saison. De toute façon, la concurrence de Gaëtan Germain me tire vers le haut. Je pense que nous n'avons pas le même jeu. Moi, je suis considéré plutôt comme un relanceur, lui comme un métronome. Mais je dois avoir confiance en mon pied.

Justement, vous étiez remplaçant lors des deux premières journées. Comment avez-vous abordé cette titularisation à Montpellier ?

L.F: Même si je ne suis pas le premier choix, j'étais là quand même sur les deux premières journées puisque j'étais remplaçant. Cela prouve que le staff me fait confiance. Et quand Thomas (Laranjeira, NDLR) a manqué ses deux coups de pied, on m'a demandé de taper. Cela signifie quelque chose. Moi, je veux prendre du plaisir. Je suis chanceux d'être là, en Top 14, et d'affronter des stars mondiales.

Il y en avait à Montpellier et à titre personnel, vous vous en êtes bien tiré. N'aviez-vous pas de pression tout de même ?

L.F: Je viens d'avoir 33 ans, je vis mes dernières années de rugbyman et j'essaye de passer au-dessus de ça. Je me dis surtout que j'ai réalisé une grande partie de ma carrière en Pro D2, qu'il y a deux ans, en Top 14 avec Bordeaux-Bègles, j'avais fait une saison quasiment blanche... Franchement, je vais prendre tout ce qu'il y a à prendre. Et je ferai les choses à fond.  

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