Best: "La H Cup on la regarde seulement à la télé"

  • Jonathan Best - grenoble - 2013
    Jonathan Best - grenoble - 2013
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Le troisième ligne, Jonathan Best, qui a connu la Fédérale 1 et la Pro D2 avec le FCG, refuse de se projeter plus loin que la réception de Perpignan samedi, en rappelant que l'objectif prioritaire du club reste le maintien en Top 14.

Dans quel état d'esprit abordez-vous ce match face à Perpignan ? C'est peut-être l'occasion d'éliminer ce concurrent...

Jonathan BEST: Non, nous n'abordons pas les choses comme ça. Avant de penser à éliminer un concurrent, il faut d'abord penser à gagner le match. Perpignan est une équipe de très bonne qualité, en ce moment c'est un peu difficile pour eux. A mon avis, ils ont ciblé ce déplacement à Grenoble, donc on se méfie vraiment de cette équipe. En plus, ils n'ont pas de joueurs en équipe de France, ils récupèrent Vahaamahina devant. On s'attend à un gros combat.

L'Usap est une équipe qui produit beaucoup de jeu...

J.B.: Perpignan est une équipe qui joue très bien au rugby, qui peut marquer à tout moment quatre essais dans un match. Après, j'ai peur que les conditions climatiques ne favorisent pas du super jeu mais peut-être que cela nous avantagera un petit peu. On a mis quelques tactiques en place pour essayer de les contrer, on espère que ça va marcher. A titre personnel, je suis très content de jouer contre Perpignan parce que ma famille est originaire de là-bas. Pour moi, c'est un honneur de jouer contre cette équipe, c'est un club pour lequel j'aurais peut-être aimé jouer mais les choses ont fait que je suis Grenoblois et que samedi il n'y aura que Grenoble qui devra remporter le match, tant pis si Perpignan perd.

Si vous gagnez samedi vous pourrez regarder le haut du classement ?

J.B.: On regarde surtout ce qui se passe derrière. Le trou n'est pas fait avec l'avant-dernier (Le FCG compte 11 points d'avance sur Bayonne, NDRL). Si on perd samedi et qu'"Oyo" et Bayonne gagnent, ça resserre encore plus le classement. Si on gagne d'un point, cela suffira à notre bonheur.

Les Barbarians, un super moment dans ma carrière

Vous ne parlez pas de la H Cup entre vous ?

J.B.: Non, la H Cup on n'en parle pas, on la regarde seulement à la télé (rires), on est content qu'il y ait trois clubs français en quarts de finale (Toulon, Clermont et Toulouse, NDLR). On n'a pas encore le niveau de ces équipes là. La priorité c'est toujours le maintien, il n'est pas encore acquis mathématiquement. On avait senti la saison dernière qu'à partir du mois de janvier, on avait lâché un peu la concentration, là ce n'est pas le cas. On sait que si on fait la même chose cette année, cela risque d'être un peu plus complexe.

Quels sont vos objectifs personnels pour cette fin de saison ?

J.B.: Prendre le maximum de plaisir. On oublie souvent que le rugby est un jeu. Rencontrer les meilleurs joueurs de mon pays est une fierté. Après, je reste concentré sur l'objectif d'améliorer mes performances chaque week-end. J'essaie de faire évoluer mon jeu parce que de la Pro D2 au Top 14, ce n'est pas le même jeu pour un troisième ligne. Je suis content qu'on dise que Grenoble emmerde un peu tout le monde, c'est dans mon caractère. Après c'est vrai que je si on me demande de retourner jouer avec les Barbarians (il a joué en novembre, à Clermont, face au Samoa, NDRL), j'irai avec un grand plaisir, c'était un super moment dans ma carrière, ça a même été difficile après de revenir en club. Mais il faut déjà faire les choses dans l'ordre et effectuer une bonne fin de saison avec Grenoble.

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