Pour le Racing, c’est maintenant ou jamais !

  • Dimitri Szarzewski - 1 mars 2014 - Racing
    Dimitri Szarzewski - 1 mars 2014 - Racing
Publié le
Partager :

L’heure presse pour le Racing-Metro, septième du Top 14 à trois points des phases finales. À cinq journées de la fin, le déplacement de samedi à Grenoble, face à un FCG en mal de points, s’annonce crucial.

Partir trois jours en mise au vert, une première cette saison pour le club francilien, n’est jamais anodin. Surtout lorsqu’on s’appelle le Racing-Metro, et qu’on cherche à tout prix à rattraper le retard avec les six premières places, synonyme de qualification pour les phases finales. "On ne part pas en commando durant ses trois jours à Aix-les-Bains, tempère pourtant le coentraîneur Laurent Labit. On vient de passer deux mois sans les internationaux, et on veut se recentrer sur nous, sur le groupe. Nous avons besoin de retrouver les repères collectifs et les automatismes".

Pour le Racing, la donne est à la fois simple et terriblement complexe. Au minimum trois points à grappiller sur le top 6 en cinq matchs, dont trois à l’extérieur. Pas besoin d’être un génie des mathématiques pour comprendre que la qualification, objectif initial du club, ne passera que par un succès hors de Colombes. La forme actuelle du FCG, qui a chuté sur son terrain contre la lanterne rouge, Biarritz (20-22), et est reparti bredouille et la tête basse de Brive (31-6), associée à un effectif ciel et blanc pratiquement au complet pour la première fois depuis bien longtemps - tous les internationaux, plus Jonathan Wisniewski et Juan Martin Hernandez, de retour de blessure, postulent samedi - laissent à penser que le Racing-Metro va jouer son va-tout au stade des Alpes. "C’est un match clé pour nous, comme une rencontre de phase finale, confirme l’arrière Benjamin Lapeyre. Nous savons que nous devrons prendre des points à l’extérieur, et nous prenons très au sérieux ce match à Grenoble".

Lauret: "On ne peut pas se contenter du bonus défensif"

Avec 107 points inscrits par des joueurs du Racing lors du Tournoi des 6 Nations, dont sept essais (quatre pour le seul Jonathan Sexton), le club présidé par Jacky Lorenzetti est le plus prolifique de la compétition. Si l’équipe a fait front durant cette période internationale avec trois victoires, un nul et une défaite, nul doute que le retour des forces vives ne sera pas de trop pour aller chercher quelque chose en Isère. "Ce sont d’excellents joueurs qui ont prouvé toute leur valeur durant ce Tournoi, renchérit Lapeyre. C’est bien pour nous car ils sont biens dans leur tête. Ils vont apporter de la fraîcheur et un niveau un cran au-dessus".

Avec deux déplacements hautement périlleux, contre le Stade français pour le derby et à Montpellier pour terminer, et la réception de l’ogre clermontois au programme, les Franciliens ne peuvent, cette fois, plus se permettre de la jouer petit bras, comme souvent cette saison, ce qu’assure Wenceslas Lauret: "On ne peut pas se contenter du bonus défensif ! Ce n’est pas possible avec cette fin de championnat. Grenoble a besoin de points après ses deux dernières défaites et nous aussi. Ce sera la meilleure équipe qui gagnera et on se met dans l’état d’esprit d’être la meilleure équipe". Une façon, aussi, de prendre leur revanche sur un match aller (20-22) qu’ils traînent comme un boulet. Ils n’ont de toute façon guère d’autre choix.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?