Héguy: "Regoûter un peu au plaisir de jouer et à la joie de vivre"

  • Arnaud Heguy lors d'une séance de "conditionning" sur le terrain annexe du stade Lesdiguières
    Arnaud Heguy lors d'une séance de "conditionning" sur le terrain annexe du stade Lesdiguières
  • Héguy et Hugues (Grenoble)
    Héguy et Hugues (Grenoble)
Publié le Mis à jour
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L’ancien talonneur biarrot Arnaud Héguy a rejoint les bords de l’Isère à l’intersaison. Pour retrouver le plaisir de jouer, essayer d’amener le FCG à être plus régulier et pourquoi pas l'aider à se rapprocher des sommets du rugby français. Pour l’heure, Arnaud Heguy se prépare physiquement avec ses coéquipiers aux futures joutes du Top 14.

Qu’est-ce qui vous a décidé à quitter le Pays basque et rejoindre Grenoble ?

Arnaud HEGUY: C’est une opportunité. Après une saison très difficile au Biarritz olympique, où on a connu on va dire un peu l’enfer, j’avais à cœur de retrouver un club avec certaines valeurs, et surtout regoûter un peu au plaisir de jouer et à la joie de vivre.

Avez-vous trouvé vos marques facilement à Grenoble et dans votre nouveau club ?

A.H.: Pour l’instant dans la vie extrasportive, j’attends mon logement, je devrais le récupérer le 1er juillet. De ce côté-là, je n’ai pas encore trouvé mes repères. Dans le groupe, les mecs m’ont très bien accueilli et intégré. En plus, en ce moment, on fait pas mal de préparation physique, on bosse les uns avec les autres et pour nous aussi. On vit des moments difficiles mais tous ensemble.

Est-ce que la possibilité d’évoluer au Stade des Alpes a aussi compté dans votre décision de venir au FCG ?

A.H.: Au moment où j’ai donné mon accord, on ne savait pas encore qu’on allait jouer au Stade des Alpes, mais c’est vrai que c’est un facteur très important, pour nous les joueurs et le club. De jouer dans un grand stade, c’est toujours très positif. Ça va permettre encore au club de passer un cap et d’évoluer au plus haut niveau.

C'est dans les moments difficiles qu'on progresse encore plus.

Comment vous sentez-vous physiquement alors que vous avez attaqué votre troisième semaine de préparation ?

A.H.: On commence à sentir la fatigue, mais c’est dans ces moments difficiles qu’on progresse encore plus. On sait que c’est dur mais il faut continuer à travailler.

Par rapport à ce que vous avez connu en termes de préparation à Biarritz, y-a-t-il de grandes différences ?

A.H.: Non, non c’est à peu près pareil puisque les deux préparateurs, à Biarritz et Gareth Adamson (préparateur physique du FCG, NDLR), ont travaillé un peu ensemble. Du coup, c’est un peu similaire. De toute façon, chaque pré-saison est difficile et j’ai l’impression qu’avec l’âge on les trouve de plus en plus difficiles.

La différence avec la côte basque, c’est qu’à Grenoble la chaleur est très intense

A.H.: On m’avait dit que l’été était très chaud à Grenoble, je confirme. La différence c’est qu’il n’y a pas d’air, mais on s’y habitue et on essaie de faire en sorte de bien récupérer pour bien repartir le lendemain.

Quels sont vos objectifs personnels avec le FCG cette saison ?

A.H.: Jouer, prendre du plaisir et vivre une belle expérience avec le groupe. Qu’on soit tous ensemble, qu’on aille de l’avant et puis surtout amener le FCG à être un peu plus régulier que les saisons passées et, pourquoi pas, viser toujours plus haut.

Certains observateurs estiment que le Top 14 va être encore plus relevé cette année. Est-ce que vous partagez cet avis ?

A.H.: C’est presque ma 11e saison au plus haut niveau, chaque année ça devient de plus en plus difficile, les matches s’intensifient. C’est pour ça que c’est très important aujourd’hui de bien se préparer.

Propos recueillis par Laurent GENIN

Héguy et Hugues (Grenoble)
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