Palis: "Ça fait du bien à la tête"

  • Palis - Castres Montpellier - 23 novembre 2013
    Palis - Castres Montpellier - 23 novembre 2013
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Vainqueurs à Montpellier (20-16), Castres a réussi un gros coup à l'extérieur qui lui permet enfin de s'installer dans le wagon de tête avant de recevoir Bayonne. Pour l'arrière Geoffrey Palis, auteur des vingt points de son équipe et véritable homme du match, ce fut aussi l'occasion de prouver qu'il était plus que la doublure de Brice Dulin.

Comment jugez-vous la performance du CO à Montpellier (succès 20-16 NDLR) ?

Geoffrey PALIS: Le match a été rendu plus facile par le boulot des avants. On a vu qu'à chaque fois, ce sont eux qui nous ont remis dans la rencontre. Après, derrière, on a eu pour consigne de restreindre le jeu et c’est ce que nous avons fait, même si nous sommes parvenus à bien réussir quelques coups.

Sur votre essai, vous attendiez-vous à cette passe volleyée de Romain Martial ?

G.P: On l’avait travaillé à l’entraînement mais c’est vrai que ça n’avait pas forcément réussi. Là, on voit que ça marche, avec un peu de réussite, donc tant mieux.

Et vous l'avez emporté à Du-Manoir sans les internationaux...

G.P: Je pense qu’on a prouvé qu’on est un bon groupe et que même sans les internationaux, nous pouvons être compétitifs. Cette victoire à l’extérieur nous fait vraiment du bien. Notamment au classement. Mais il est certain qu’il ne faut pas s’enflammer. Dès le coup de sifflet final, il fallait immédiatement nous tourner vers la réception de Bayonne car on devra jouer ce match à fond aussi.

Mais une victoire à Montpellier, ce n'est jamais anodin ?

G.P: C’est vrai, c’est un adversaire direct pour les barrages donc c’est forcément bon. Personnellement aussi, c'est le genre de victoires qui est rassurante, notamment sur le fait de bien buter parce que je n’en ai pas trop eu l’occasion jusqu’à présent. Ça fait du bien à la tête.

Justement, vous passez le coup de pied décisif à la 75e, sachant que vous manquez les deux précédents de peu. Comment l'avez-vous vécu ?

G.P: Je n’étais pas au mieux c’est sûr, j’avais mal au genou et j’ai essayé de ne pas me poser de questions. Elle rentre et c’est tant mieux pour nous, mais avec un peu de réussite...

Avez-vous douté de vos capacités à vous imposer dans une équipe comme Castres ?

G.P: Douter, non, mais on avance dans l’inconnu. Régler mes problèmes physiques (au dos, NDLR) m’a beaucoup rassuré sur le fait de pouvoir rentrer dans cette équipe. Ce n’était pas tellement un manque de confiance mais plutôt l’inconnu. Maintenant, j’y suis et il faut bosser.

Quand vous avez débarqué à Castres, que ressentiez-vous ?

G.P: Je ne connaissais pas grand monde, je sortais à peine d’Albi où j’avais joué pendant cinq ans, où je connaissais tout le monde et où j’étais bien en place. Ça m’a permis d’un peu me surpasser et de plus travailler, de baisser la tête et de travailler. C'est bénéfique.

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