Estebanez: "Nous n'avons plus le temps de regarder les autres"

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Lancé dans le sprint final pour la qualification aux phases finales, le Racing-Metro devra écarter des clubs comme Toulouse ou Grenoble. Pour Fabrice Estebanez, qui devrait dépanner à l’ouverture samedi contre l’UBB, le club francilien ne doit se concentrer que sur lui-même pour remplir son objectif.

Vu le calendrier de chacun des prétendants et la position du club au classement, faire un coup à l’extérieur peut être un passage obligé pour se qualifier…

Fabrice ESTEBANEZ: Personne ne lâche quoi que ce soit. On sait que c’est énormément compliqué à l’extérieur, d’autant que l’UBB est une équipe bien en place. On va essayer de faire le maximum, et on comptera à la fin. Il n’y a pas de question à se poser. On voit très bien que le championnat est très resserré de la deuxième à la neuvième place, et il ne reste que sept matchs.

Ne risquez-vous pas de regretter d’avoir été "petit bras" dans certains matchs, comme le dernier à domicile contre Bayonne, où vous n’allez pas chercher le bonus offensif contre une équipe réduite à quatorze ?

F.E: On aurait aimé le prendre ! Les Bayonnais n’ont rien lâché jusqu’au bout et on est déjà bien content d’avoir pris les quatre points de la victoire. On n’avait pas la prétention de prendre cinq points, on voulait seulement la victoire. On a accompli cet objectif, le match est passé et on ne va pas se mettre à avoir des regrets là-dessus. Quand on voit notre total de victoires, il est quasiment identique à celui des meilleurs. Cela se joue au niveau des bonus. On peut donc regretter de ne pas avoir pris le maximum de points sur certains matchs, mais on est toujours en course, et si on parvient à entrer dans les six à la dernière journée, ce sera bien quand même.

Quand on voit ce que l’UBB fait subir à ses visiteurs depuis le début de la saison…

Avec les déplacements à Paris, Grenoble et Montpellier qui s’annoncent, celui de samedi parait le moins terrible des quatre…

F.E: Le moins terrible ? Quand on voit ce qu’ils font subir à leurs visiteurs depuis le début de la saison… C’est quand même une sacrée équipe à domicile ! Bordeaux joue énormément, est bien huilée, ne se débarrasse pas du ballon comme ça et pratique un beau rugby. À nous de d’abord bien défendre, car on s’attend à avoir un gros travail défensif à fournir, et si on a l’opportunité de placer un contre, on le fera.

Dans le mini championnat à trois qui se dessine pour la sixième place avec Toulouse et Grenoble, les Isérois ont clairement le calendrier le plus favorable. N’est-ce pas votre adversaire le plus dangereux pour le dernier ticket des barrages ?

F.E: C’est clair qu’au vu du calendrier, c’est peut-être eux qui ont le parcours le plus favorable. Ils se le sont gagné aussi, notamment avec cette belle victoire à Toulon en début d’année. Après, on ne va ni s’occuper d’eux ni du Stade toulousain, mais bien du Racing. On n’a plus le temps de regarder les autres, cela ne sert à rien.

Avec les absences de Sexton, Wisniewski et Hernandez, vous serez sûrement amené à soulager Benjamin Dambielle à l’ouverture. Vous y êtes-vous préparé spécialement cette semaine ?

F.E: On verra bien quelle sera l’équipe, mais s’il faut que je dépanne à l’ouverture pour le bien du groupe, je le ferai comme j’ai pu le faire par le passé avec Brive.

Il y aura un peu du Racing-Metro dans le Galles-France de ce vendredi, avec six de vos coéquipiers qui vont croiser le fer, dont Wenceslas Lauret qui fait son retour dans le XV de départ tricolore. On vous imagine mal rater ce match…

F.E: On va le regarder avec beaucoup d’attention et surtout supporter les Bleus ! Désolé pour Dan (Lydiate NDLR), Mike (Phillips NDLR) et Jamie (Roberts NDLR). On espère que la France va remporter ce match et filer vers un Grand Chelem qui ferait du bien à tout le rugby français. Quant à Wenceslas, c’est simplement mérité. C’est une référence à son poste. Il est tellement bon dans tous les domaines, peut-être un des joueurs les plus complets de France, que sa titularisation est amplement méritée.

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