Roulin: "Un joli cadeau"

  • Arthur Roulin - Clermont Biarritz - 21 décembre 2013
    Arthur Roulin - Clermont Biarritz - 21 décembre 2013
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Apparu samedi pour la première fois de sa carrière en professionnel, le jeune troisième ligne clermontois (23 ans) est à créditer d'une excellente prestation, qu'il n'a pas manqué de savourer une fois la rencontre terminée.

Quelles sont vos impressions après ce premier match en professionnel ?

Arthur ROULIN: Je suis très content d'avoir joué ce premier match au Michelin. En plus on a gagné, donc tout va bien. Bien sûr, j'aurais aimé jouer plus longtemps (il est sorti à la 46e minute, NDLR). Mais c'est vrai qu'à ce niveau, je manque un peu de rythme. Après le premier quart d'heure, je tirais un peu la langue. J'ai eu cinq minutes où j'étais fatigué mais à la fin de la mi-temps, ça allait mieux. J'avais trouvé mon second souffle. Globalement, cette soirée est positive.

Un noël avant l'heure ?

A.R: Oui, il y a de cela. Tout le monde m'en a parlé. Même moi, cela m'a fait sourire. C'est un joli cadeau et je vais pouvoir passer de belles fêtes avec mes parents. L'esprit soulagé.

Dès le début, vous volez deux ballons en touche...

A.R: J'étais super heureux. On avait misé sur l'option que je saute devant lors des deux premières touches. On savait qu'en général, en début de rencontre, les Biarrots lançaient sur Harinordoquy.

Justement, ce sont des touches volées à Harinordoquy. Cela ajoute un plus ?

A.R: Bien sûr, mais que ce soit moi ou un autre qui les pique, ce n'est pas important. Le système qu'on avait mis en place a fonctionné. L'essentiel est là.

Contre ces Biarrots, il a fallu batailler fort en première mi-temps. Vous y attendiez-vous ?

A.R: J'ai pu constater ça, oui ! En première mi-temps, c'était très rude devant. On a multiplié les pick and go et le jeu autour des avants. En seconde mi-temps ça s'est débridé et il y a eu plus de jeu. J'aurai préféré jouer cette partie. Mais c'est comme ça.

Sur les impacts, avez-vous senti une différence nette avec ce que vous aviez vécu jusque-là chez les jeunes ?

A.R: Je me suis senti plutôt bien. Bien sûr, les impacts ne sont pas les mêmes. Le premier plaquage sur Harinordoquy m'a fait tout drôle à l'épaule (sourire). Mais après, je m'y suis fait.

Votre maillot vous a-t-il été offert ?

A.R: Je n'ai pas encore vu ça. Mais j'aimerais bien le garder alors je vais aller négocier ça avec les dirigeants.

En face, y avait-il quelques jeunes joueurs que vous connaissiez ?

A.R: Il y avait Tanguy Molcard, avec qui j'étais au pôle espoir à Béziers et Benoît Guyot, avec qui j'ai joué dans les sélections universitaires. On s'est croisé quelques fois sur le terrain. On s'est échangé deux ou trois regards et puis, je les ai retenus par le maillot une ou deux fois sur des mêlées. Je crois que cela ne leur a pas trop plu (rires). C'était plutôt drôle.

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