Andreu: "On va jouer un huitième de finale contre Castres"

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  • Joie de Marc ANDREU - racing metro bordeaux begles - 21 septembre 2013
    Joie de Marc ANDREU - racing metro bordeaux begles - 21 septembre 2013
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Face à son ancien club, Marc Andreu, l'ailier du Racing Métro, sait que les siens jouent gros lors de la réception de Castres, pour croire aux phases finales.

La défaite surprise de Grenoble à domicile et celle de Toulouse, qui a failli arracher un nul de Castres, deux résultats qui se sont joués sur deux coups de pieds en fin de match, vous maintiennent dans la course malgré votre revers à Bordeaux…

Marc ANDREU: C’est vrai que quand on regarde les autres, on se dit que tout va bien. Cela nous a arrangé mais nous devons d’abord nous concentrer sur nous avant de regarder les autres. Maintenant, il ne faut pas être dupe pour comprendre que ces deux coups de pied nous on fait du bien et que nous étions très contents. Cela nous permet de rester au contact des qualifiés et d’être maîtres de notre destin.

Avez-vous senti un peu plus de tension dans le groupe cette semaine ?

M.A.: Peut-être que les coachs étaient un peu plus stressés. C’est leur ancien club qu’on reçoit samedi et ils le connaissent par cœur. Moi aussi car Castres est une équipe que je connais bien. Après, le groupe vit cette rencontre comme une autre, à savoir un match à domicile qu’il faut absolument gagner. Que ce soit le CO, Montpellier ou une autre équipe, la victoire est obligatoire. C’est peut-être un match particulier pour certaines personnes mais pas pour le groupe.

 Si je dois appuyer un placage ou marcher sur un mec, je le ferai 

Se voir écarté des phases finales par le club qui vous a offert une de vos plus belles émotions l’an dernier avec le Bouclier de Brennus serait un vilain clin d’œil du destin non ?

M.A.: Cette année, je suis Racingman à 100%, je ne suis plus du tout Castrais, du moins quand je joue au rugby. J’ai vécu de belles aventures avec le CO mais cela fait partie du passé. J’ai envie d’en vivre d’autres avec le Racing. Samedi, nous n’aurons pas le droit à l’erreur, eux l’ont encore. Si on perd, la qualification sera perdue et ce sera à nous d’aller chercher autre chose. Il faut se mettre dans la tête que nous devons absolument gagner ce match, qui est un huitième de finale.

L’enjeu vous enlèvera-t-il l’émotion de retrouver vos anciens partenaires ?

M.A.: Il y a toujours de l’émotion quand on joue contre des gens avec qui on a vécu de très bons moments. Quand on se retrouve au sol avec des personnes avec qui on a beaucoup joué, ça fait toujours quelque chose. Après, quand on rentre sur le terrain, il n’y a plus d’amis ni de famille. Si je dois appuyer un placage ou marcher sur un mec, je le ferai. Il faut se focaliser sur ce qu’on doit faire, et nous irons quoiqu’il arrive boire un verre tous ensemble à la fin du match.

Qu’est-ce qui selon vous a évolué depuis votre départ de Castres ?

M.A.: Il y a eu du changement. Le duo Milhas-Darricarère a sûrement fait du bien à cette équipe qui avait envie de remettre les compteurs à zéro, ne pas s’endormir sur le titre et repartir de l’avant. Ils ont apporté de la fraîcheur et cela se voit dans leur jeu.

L’équipe de France ? Je prends ma voiture et j’y suis en un quart d’heure chrono si on me rappelle ! 

Vous qui avez connu les deux effectifs. Qu’est-ce qui manque aujourd’hui au Racing-Metro pour acquérir la régularité du CO ?

M.A.: On a pu le voir contre Toulouse, les individualités n’ont pas brillé. Ils ont réussi à gagner ce match, non pas grâce aux individualités, mais grâce au collectif. Nous essayons de créer cela ici. Il y a au Racing beaucoup d’individualités, et je pense que nous arriverons à faire d’aussi belles voire de plus belles choses que nous avons pu faire avec le CO lorsque nous arriverons à jouer ensemble.

Sur un plan personnel, votre bel élan des dernières semaines en club a été un peu cassé par le fait que vous ayez été appelé trois fois avec le XV de France sans jamais figurer dans les vingt-trois. N’est-ce pas gênant pour vous qui commenciez à trouver vos marques avec le Racing ?

M.A.: Pas du tout. J’estime que c’est un honneur d’être invité à Marcoussis. On fait partie des trente meilleurs joueurs français donc c’est un privilège de côtoyer ce groupe. Après c’est toujours embêtant car on ne s’entraîne pas avec le club, on revient le jeudi quand on n’est pas dans les vingt-trois et forcément les entraîneurs préfèrent prendre ceux qui ont montré des choses dans la semaine. Mais si le staff des Bleus m’appelle de nouveau, je serai très heureux d’y aller. Je prends ma voiture et j’y suis en un quart d’heure chrono !

Joie de Marc ANDREU - racing metro bordeaux begles - 21 septembre 2013
Joie de Marc ANDREU - racing metro bordeaux begles - 21 septembre 2013
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