Fakate: "Je veux passer un cap"

Par Rugbyrama
  • Aliki Fakate - Montpellier - Mars 2013
    Aliki Fakate - Montpellier - Mars 2013
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A priori, le deuxième ligne de l’Union Bordeaux-Bègles Aliki Fakaté devrait postuler pour le match de samedi contre Castres. Les entraîneurs jugeront de son état de forme. Mais avec la blessure d’Adam Jaulhac, l’ancien Montpelliérain a des chances d’intégrer le groupe. Avec ses 140 kilos, il fait partie des recrues destinées à apporter la force et la puissance qui manquaient au pack girondin.

Donnez-nous de vos nouvelles. Votre préparation a été perturbée, n’est-ce pas ?

Aliki FAKATE: Oui, j’ai subi une déchirure aux ischio-jambiers, ça m’a valu quatre semaines d’indisponibilité. Je n’ai pu faire qu’un seul match amical, celui que nous avons fait entre nous. Mais je suis désormais rétabli.

Quelles sont vos premières impressions sur votre nouvelle équipe ?

A.F: Nous sommes une bonne équipe, mais nous manquons de régularité. Cela s’explique par une certaine jeunesse.

Que pensez-vous du CO, le futur adversaire de Bordeaux-Bègles en Top 14 ?

A.F: C'est une équipe solide avec une grosse conquête. Ce qui me frappe dans cette équipe, c’est qu’elle est très patiente. Elle ne panique jamais, même si l’adversaire fait des bonnes choses. Les joueurs restent tous ensemble et ne se démobilisent jamais.

Connaissiez-vous des joueurs parmi vos nouveaux coéquipiers ?

A.F: Non, je ne connaissais que Jean-Baptiste Peyras avec qui j’ai joué à Montpellier.

Quels sont vos objectifs sous le maillot bordelais ?

A.F: L’an passé, je n’ai fait que quinze ou seize matches avec Montpellier puis je me suis blessé et l’équipe s’est mise en place sans moi. Je suis venu à Bordeaux pour passer un cap. C’est en tout cas l’objectif que je me suis fixé. Je veux faire comme Camille Lopez à qui Bordeaux a permis de changer de dimension. Je suis conscient que je dois m’améliorer sur tous les plans.

Quel rôle attend-t-on de vous à l’UBB ? Vous avez été recruté pour alourdir le pack, non ?

A.F: On m’a dit qu’on comptait sur moi pour faire ce que je sais faire. C’est vrai que j’aime bien le combat et la mêlée.

Ce parcours jusqu’en finale en 2011 avec Montpellier, est-ce votre meilleur souvenir ?

A.F: Oui, c’est le sommet de ce que j’ai fait. Mais finalement, ce n’est rien. Non, je crois que mon meilleur souvenir, c’est mon premier match de Top 14 contre Biarritz avec Montpellier (août 2010, NDLR). Je ne m’attendais pas à être titulaire d’entrée, j’étais tellement heureux.

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