Williams: "Bakkies m'a laissé des souvenirs aux côtes, au cou, aux épaules"

Comment jugez-vous votre première sortie samedi avec le RCT face à Bayonne, ponctuée par un carton jaune ?

Ali WILLIAMS: Je suis arrivé trois jours avant de Nouvelle-Zélande et j'ai joué 70 minutes. Ce n'était pas évident pour moi à cause du décalage horaire mais ce n'est pas une excuse. Face à Bayonne, on a joué trop individuellement et pas assez en équipe. Pour ce qui est du carton jaune, j'ai juste essayé de talonner le ballon au pied alors je trouve la décision de l'arbitre plutôt 'fun' ! Maintenant, j'ai adoré cette expérience car on sent que le public est à fond derrière son équipe et que cette région aime le rugby. Toulon est probablement le meilleur endroit sur la planète pour jouer au rugby.

Avec Bakkies Botha vous allez constituer une paire de deuxième ligne redoutable. La plus agressive sur la planète rugby, selon vous ?

A.W: Oh, je ne sais pas. Vous savez, on s'est tous les deux retiré de la scène internationale et je suis bien incapable de vous dire quel est le meilleur duo aujourd'hui. Ce qui est sûr, c'est que samedi, on s'est bien amusé et que pour moi, c'est un grand honneur de jouer à ses côtés après avoir si longtemps joué face à lui (de 2002 à 2011, NDLR). Bakkies, il m'a laissé des souvenirs aux côtes, au cou, aux épaules... Il est plus massif, plus fort et puissant que moi. Il est très fort dans les rucks et en mêlée. Du coup, mon jeu est sensiblement différent. Moi, je suis meilleur en touche.

Comprenez-vous la polémique qui existe en Nouvelle-Zélande autour du départ de Ma'a Nonu en Europe, a priori à Clermont ?

A.W: Je comprends qu'il a envie de jouer mais aussi de découvrir et vivre quelque chose de nouveau. Je comprends aussi la polémique qui entoure son départ mais je pense qu'il continuera à jouer pour les All Blacks. Il est trop bon et je sais combien il aime jouer pour cette équipe. Peut-être que la Fédération néo-zélandaise reverra sa position (les joueurs expatriés ne sont pas sélectionnables, NDLR). La décision lui appartient.