Afflelou flingue Phillips et Lorenzetti

  • Eurosport
    Eurosport
Publié le Mis à jour
Partager :

Le président de Bayonne, Alain Afflelou, n’a pas mâché ses mots concernant la venue de Mike Phillips au Racing. Jacky Lorenzetti en prend aussi pour son grade.

"Je trouve que recaser immédiatement un mec qui s’est fait virer pour les raisons qu’on connaît, ça ne fait pas clean. Je ne vous cache pas que je ne l’ai pas cru. J’ai été surpris et choqué". Le président de Bayonne, Alain Afflelou, n’a guère goûté lundi la signature de Mike Phillips du côté du Racing. Le demi de mêlée gallois (31 ans ; 80 sélections) avait porté plainte contre le club basque après que celui-ci l’ait licencié fin octobre pour s’être présenté ivre à une séance d’entraînement. Un phénomène qui n’était pas une première. Afflelou n’a pas mâché ses mots dans les colonnes du Parisien, égratignant le joueur. Notamment sur son attitude.

"Il ne s’occupe que de son ego. Le club n’est pas son problème. Ce n’est pas professionnel du tout. Quand je lis que le Racing était en contact avec lui depuis plusieurs mois, je vois mal comment il pouvait se sentir concerné quand on a joué contre eux (Le Racing l'avait emporté 19-16 à Jean-Dauger NDLR)". Quant au comportement du Gallois vis-à-vis de l’alcool, le lunetier pense qu’il est totalement irresponsable. "Il est porté dessus. Je ne sais s’il boit tout le temps, mais faire la fête, c’est boire et il aime beaucoup faire la fête… Dans le monde du sport professionnel, on ne peut pas se permettre d’avoir des gens comme ça".  

"On ferait mieux de lui vendre le titre..."

Mais Mike Phillips n’est pas le seul dans le viseur d’Afflelou. Le président du Racing, Jacky Lorenzetti, n’est vraiment pas épargné. Il avoue même ne plus avoir "de bonnes relations", avec l’homme fort du club francilien. "Je pense qu’elles ne vont vraiment pas être très bonnes à l’avenir. Ce n’est pas bien, surtout qu’il avait démenti en disant que jamais il ne ferait ça si Mike Phillips avait intenté une action contre nous. Ce n’était pas la peine de faire tout ce cinéma".

Furieux, le président bayonnais balance même: "Je crois qu’il a décidé d’être champion de France puisqu’il a beaucoup d’argent et qu’il paiera ce qu’il faut pour y arriver. On ferait mieux de lui vendre le titre, comme ça, on serait débarrassés". Les retrouvailles promettent d’être explosives lorsque Bayonne se rendra à Yves-du-Manoir mi-février…

Pour retrouver l'intégralité de l'interview, cliquez ici

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?