Pas de quoi pavoiser pour le Racing

Par Rugbyrama
  • Masi MATADIGO - Racing Metro Perpignan - 8 septembre 2013
    Masi MATADIGO - Racing Metro Perpignan - 8 septembre 2013
Publié le Mis à jour
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Face à une formation perpignanaise qui avait pourtant fait tourner, les Racingmen l'ont emporté de justesse (19-16). La mayonnaise n'a pas encore pris.

Après la lourde défaite (30-6) concédée à Toulouse mercredi, le Racing-Métro avait à cœur de s’imposer à domicile lors de cette cinquième journée. Pourtant, malgré la victoire face à Perpignan (19-16), le contrat est loin d’être rempli. Car nul doute que le staff francilien attendait plus de ses joueurs. Et encore, le bilan aurait pu être bien pire si James Hook avait passé la pénalité de l’égalisation à la 78e. L’essentiel est acquis, diront les plus optimistes. Mais on pourra leur rétorquer qu’il reste du travail, beaucoup de travail, pour atteindre le niveau de jeu que la composition de l’effectif de ce Racing 2013-14 laisse présager.

Pourtant, vu la feuille de match alignée côté perpignanais, on pouvait s’attendre à une rencontre à sens unique. Jugez plutôt. Camille Lopez absent (tout comme Sébastien Vahaamahina) et remplacé par le jeune italo-écossais Tommaso Allan. James Hook, Sébastien Taofifenua et Alasdair Strokosch sur le banc. Les jeunes Nicolas Rabat, Karl Château et Wandile Mjekevu envoyés au front : la composition catalane avait tout l’air d’une équipe "mixte" pour cette troisième rencontre en neuf jours.

Une impasse ? Quelle impasse ?

Dès lors, il n’était pas étonnant que le staff de l’Usap soit déjà ravi de la performance de ses joueurs à la mi-temps, sifflée sur le score de 9-6 en faveur du Racing. 9-6, le tableau d’affichage avait tout dit : hormis des coups de pied (trois de Sexton, deux d’Allan), les spectateurs d’Yves-du-Manoir n’avaient pas eu grand-chose à se mettre sous la dent lors des quarante premières minutes. Quelques fulgurances individuelles des Franciliens, certes. Mais surtout beaucoup de fautes de main, de ballons perdus et d’approximations. Hormis deux pertes de balle bien exploitées, une de chaque côté, et qui ont toutes le deux débouchées sur un essai (Fall pour le Racing, essai de pénalité pour Perpignan), la deuxième période n’a pas accouchée d’un rugby de haut niveau.

Pourtant, comme à Toulouse, les hommes du duo Travers-Labit ont eu des opportunités. Il manque encore de l’huile dans les rouages d’une équipe prétendante au Bouclier de Brennus. Face à l’engagement et la bonne défense des Catalans (récompensés par le bonus défensif), le Racing-Métro aurait pu (du ?) trouver les clés qui lui auraient permis de s’éviter des frayeurs en fin de match. Le club des Hauts-de-Seine a désormais six jours pour monter en puissance avant le déplacement à Bayonne. Soyons honnête, ce sera peut-être encore un peu juste.

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